Selon l’estimation la plus précise jamais réalisée par des chercheurs, notre planète compte environ 8,7 millions d’espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique.
Seules 1,23 million, soit 14% environ, d’entre elles ont été jusqu'à présent découvertes, décrites et cataloguées. Ces chiffres viennent resserrer énormément les estimations précédentes, qui variaient de 3 à 100 millions d’espèces vivantes.
Outre les 7,77 millions d’espèces animales (dont l’homme), il y aurait 298 000 différentes espèces végétales, 611 000 espèces de champignons et moisissures (dont seulement 43 271 ont fait l'objet d'une classification), 36 400 espèces de protozoaires et 27 500 espèces d'algues, de diatomées (algue unicellulaire) et de moisissures d'eau, dont seulement 13 033 ont été identifiées et cataloguées à ce jour.
Selon les scientifiques, nombre d’espèces pourraient disparaître avant même que nous en connaissions l’existence, et donc leur fonction dans l’écosystème de la planète. L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) a établi une liste rouge faisant état de 59 508 espèces surveillées, dont 19 625 sont menacées d'extinction.
menacé
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Plus de 8,5 millions d’espèces vivantes sur Terre
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Les Russes ont des soucis avec les yétis !
En Sibérie, les habitants sont invités à la plus grande vigilance car des yétis auraient été aperçus à proximité des villages. Vous avez bien lu, il est question de yétis car les habitants de ces contrées peu hospitalières pensent que l'abominable homme des neiges est une réalité.
Et les témoignages se sont fait récemment plus nombreux, au point de susciter la création d'un comité de crise, conduisant notamment à l'envoi de gardes forestiers et de chercheurs pour inspecter la région. Joli début pour un film d'horreur, non ?L'agence Itar-Tass (Russie) cite les paroles d'un notable qui affirme que les yétis "ont volé des animaux domestiques et n'hésitent même pas à dérober la nourriture des ours". Selon l'un des témoins, le yéti serait "une créature humaine recouverte de laine noire".
OK, les gars, on ne demande qu'à vous croire, mais prenez-en un en photo, et pas de cliché flou, merci ! :-)Toute personne lisant ce blog et voyageant en Sibérie cet hiver est invitée à déposer son témoignage.
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Protégeons la biodiversité
Je vous parle à mon tour de cette initiative découverte sur le site de Legweak.
L'homme met en danger la biodiversité par la pression qu'il exerce en tout lieu sur la Nature (disparition d'espèces animales et végétales, destruction méthodique des biotopes...).
Je vous invite donc à signer l'appel de 6 ONG à l'occasion de l'Année Internationale de la Biodiversité 2010 sur le site http://www.labiodiversitecestmanature.org/Amusez-vous à créer votre portrait personnalisé mêlant votre figure et la tête d'un animal. Sympa !
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Préservons le pangolin
Dans la série "Ces animaux rigolos dont on ne parle pas assez et qui risquent hélas de disparaître", je vous présente aujourd'hui le pangolin. Ce placide mammifère au corps allongé et à la langue interminable, mangeur de fourmis, est désormais menacé par les trafics illégaux en Asie.
Les petits quadrupèdes, pesant en moyenne 2,5 kilos, sont capturés dans les forêts équatoriales, malaisiennes ou indonésiennes, pour être acheminés vers le nord et surtout la Chine d'où, selon le WWF, provient la demande principale, non seulement pour les écailles mais aussi pour la viande.
Le pangolin et la tortue étoilée sont ainsi devenus les deux prises favorites des contrebandiers. Jusqu'à une tonne par mois de ces animaux est transportée d'un côté à l'autre de la frontière entre la Thaïlande et le Laos.
Capturer des pangolins, qui se nourrissent de fourmis et de termites, n'est pas difficile : ces animaux aux pattes courtes, terminées par des griffes, s'enroulent sur eux-mêmes en cas de danger. Leur nom vient d'ailleurs du malais "pang-goling", signifiant "celui qui s’enroule".
Dans toute l’Asie, la viande de pangolin est très recherchée comme source locale de protéines. Les peaux des pangolins servent à la fabrication d’articles de cuir, principalement des bottes, tandis que les écailles se retrouvent dans la pharmacopée chinoise (traitement de maladies de peau).
Source : AFP
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Alerte : une méduse immortelle envahit les océans
Les scientifiques s'inquiètent de l'explosion de la population de Turritopsis nutricula, une méduse potentiellement immortelle, à travers les océans du globe. Cette méduse, qui mesure à peine 5 millimètres, est à ce jour le seul organisme connu capable de retourner à sa forme juvénile après avoir été sexuellement mature, grâce à un mécanisme cellulaire nommé "transdifférenciation".
De nombreux biologistes marins, qui tentent de percer les secrets de cet animal capable d'inverser son processus de vieillissement, pensent aujourd'hui que cette faculté a entraîné une augmentation inquiétante du nombre de représentants de cette espèce à travers les eaux marines du globe. Le Dr Maria Miglietta, du Smithsonian Tropical Marine Institute déclare : "Nous sommes en train d'assister à une invasion mondiale silencieuse."
Source : Maxisciences
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Un cacatoès redécouvert en Indonésie
On craignait que le cacatoès à huppe jaune d'Abott ait complètement disparu de la surface de la planète, mais des chercheurs ont récemment aperçu dix de ces sympathiques volatiles (quatre couples et deux jeunes) dans l'archipel de Masalembu, au large de l'île de Java (Indonésie).
L'oiseau, reconnaissable à sa longue huppe, fait partie des cinq espèces de cacatoès "en très grave danger d'extinction" de la Convention pour le commerce international des espèces en danger. Les cacatoès, qui font partie de la même famille que les perroquets, peuvent encore vivre à l'état sauvage en Indonésie, en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Australie. -
D'étranges amphibiens vont disparaître
Selon la Société zoologique de Londres qui vient de lancer une campagne de protection, une dizaine d'amphibiens particulièrement menacés pourraient disparaître bientôt, comme la salamandre géante de Chine (1,8 mètre de long, eh oui) ou la minuscule grenouille Sooglossus des Seychelles (11 mm, eh oui aussi).
"Ces animaux ne sont peut-être pas mignons ou attendrissants, mais nous espérons que leur aspect étrange et leur comportement bizarre donnera envie aux gens de participer aux efforts pour leur protection", a observé Helen Meredith, coordinatrice du programme.
Parmi les autres animaux concernés, il y a aussi l'amphibien sans membres, Sagalla caecilian, qui a des tentacules tactiles sur le côté de la tête, ou encore la grenouille de Darwin, originaire du Chili et de l'Argentine et dont les têtards grandissent dans le sac vocal du mâle, bien qu'elle ait peut-être déjà disparu.
On trouve également le crapaud accoucheur, dont le mâle transporte les oeufs fécondés enroulés sur ses pâtes de derrière ou, plus étrange, l'olm (ou protée anguillard), un amphibien de même type que les tritons et les salamandres qui peut survivre 10 ans sans nourriture. Ce prédateur des fonds souterrains, semblable à un serpent rose de 30 à 40 cm, peut vivre quelque 90 ans.Cette catégorie d'amphibiens menacés et qui ont subi une évolution distincte "sont parmi les espèces les plus remarquables et étranges de la planète mais 85%" d'entre eux "ne font pas ou peu l'objet d'efforts de conservation et pourraient disparaître si l'on ne fait rien", a observé Helen Meredith.
Source : AFP, Londres.