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Etrange Nature - Page 70

  • Une plage d'Australie envahie par les crabes

    Jeudi 26 mai 2005

    50 000 crabes-araignées ont envahi une plage de Melbourne, dans le sud de l'Australie, a indiqué jeudi un journal local.
    Empilés en une dizaine de couches, sur une hauteur d'environ un mètre, les crabes recouvrent un espace grand comme un terrain de football, ont indiqué les scientifiques Mark Norman et Julian Finn, du musée de Victoria, au quotidien The Age.

    Dans cette zone du globe, les crabes-araignées ont un diamètre d'une vingtaine de centimètres mais leurs pattes peuvent atteindre quarante centimètres.

    "C'est comme dans un film de science-fiction... Il y a des crabes jusqu'à perte de vue", a raconté M. Norman, qui a filmé le phénomène avec son collègue.
    Ce genre de concentration a déjà été observé dans la région et ailleurs dans le monde mais pas avec une telle ampleur, assurent les scientifiques. Il ferait partie de la période de reproduction, ont-ils indiqué.

    Source : AFP, Melbourne.

  • Les animaux vont-ils disparaître?

    Lundi 24 janvier 2005

    Les grands quotidiens ont commenté l'ouverture de la conférence sur la préservation de la biodiversité.

    Stéphane Foucart et Hervé Morin, dans Le Monde :

    "D'ici à moins d'un demi-siècle, 15 % à 37 % des espèces - animales et végétales - pourraient avoir disparu de la surface de la Terre. Saisissant, ce résultat découle d'une étude publiée en janvier 2004 dans la revue Nature (Le Monde du 9 janvier 2004) sur l'impact écologique du réchauffement. Dirigés par Chris Thomas, chercheur à l'université de Leeds (Royaume-Uni),
    ces travaux comptent désormais au nombre des publications sur la biodiversité les plus citées. De tels résultats, qui offrent une perspective chiffrée des dommages à venir, sont en effet chose rare. Et précieuse, tant il semble important, pour les biologistes, de fournir un discours simple et scientifiquement consensuel aux pouvoirs politiques."

    Pierre Taribo dans L'Est Républicain

    "Il est vrai qu'en matière d'écologie, il y a souvent loin des paroles à l'action. Parce que l'idée de progrès par la maîtrise de la nature perdure. Non sans raison, même s'il convient de prendre en compte ses effets pervers. Parce qu'aucune politique ne peut porter ses fruits si l'aide au développement n'est pas repensée et renforcée. Parce que les engagements en la matière sont rarement contraignants. Si tel doit rester le cas, l'alarmisme des experts ne peut que renforcer les peurs. Lesquelles paralysent plus souvent les volontés qu'elles n'initient la sagesse."