Le règne sans partage des dinosaures sur la Terre pendant plus de 160 millions d'années n'a pas été le fait d'une supériorité physiologique supposée mais surtout... de la chance, selon des travaux publiés aux Etats-Unis.
"Longtemps on pensait qu'il y avait quelque chose de spécial chez les dinosaures qui les aurait aidés à s'imposer durant leurs 30 premières millions d'années d'existence mais cela est faux", affirme Steve Brusatte, un chercheur de l'Université Columbia à New York, coauteur de cette étude.
"Si nous avions été des observateurs durant cette période de leur histoire à l'ère du trias, nous n'aurions sans doute pas parié sur les dinosaures pour être l'espèce dominante pendant les 130 millions prochaines années mais sur les crurotarsiens, leurs concurrents, dont les seuls descendants sont les crocodiliens", ajoute-t-il.
A la fin du trias, les crurotarsiens et les dinosaures se ressemblaient beaucoup et étaient probablement en concurrence pour consommer les mêmes ressources. Ces chercheurs (...) ont étudié les caractéristiques de l'évolution des dinosaures et des crurotarsiens durant ces 30 premières millions d'années en analysant près de 500 caractéristiques de squelette de 64 espèces ainsi que les rythmes d'évolution et les disparités morphologiques.
Ils n'ont trouvé aucune différence dans ces mesures entre dinosaures et crurotarsiens, à la surprise des paléontologues.
Si les dinosaures avaient été "supérieurs" durant cette première période de leur histoire, ils auraient probablement connu une évolution plus rapide que celle des crurotarsiens, soulignent-ils. En termes de disparité morphologique, les crurotarsiens étaient même supérieurs, avec une plus grande diversité de taille, de types de corps, de régimes alimentaires et de modes de vie (aquatique et terrestre). (...)
Si les dinosaures et les crurotarsiens ont survécu à la première extinction de masse il y a 251 millions d'années, apparemment provoquée par l'impact d'une météorite, les crurotarsiens n'ont pas résisté à un second cataclysme destructeur 51 millions d'années plus tard. Un réchauffement important du climat dû probablement aux retombées de la chute d'une météorite a provoqué étrangement une extinction soudaine des crurotarsiens, épargnant les dinosaures devenus ensuite les maîtres de la Terre jusqu'à leur disparition, il y a 65 millions d'années quand une autre météorite a bouleversé le climat.
"On n'a pas de réponse (scientifique) à la question de savoir pourquoi les crurotarsiens ont disparu et pas les dinosaures", poursuit le paléontologue Michael Benton de l'université de Bristol (Grande-Bretagne), coauteur de cette recherche. "Nous suspectons que ce n'est rien d'autre que de la pure chance", dit-il. (...)
Source : AFP, Washington (Jean-Louis Santini)
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Le règne des dinosaures, juste de la chance ?
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Faune : gare aux envahisseurs
Je vous recommande la lecture de l'excellent article de Montclos de Violaine publié dans Le Point n°1878 à propos de l'invasion croissante de certains animaux sauvages dans les villes. Un juste retour des choses ?
Sangliers, renards, goélands, certaines espèces d’animaux sauvages prolifèrent, se rapprochent des villes et ne craignent plus la présence humaine. L’homme, qui les a protégées ou a favorisé leur reproduction, doit maintenant supporter leurs nuisances.
Lire la suite de l'articleUn sanglier en plein village -
Les condors californiens se débrouillent seuls
Confrontés aux violents incendies qui ont touché leur sanctuaire, les condors de Californie, une espèce menacée, ont vécu un test de survie à grande échelle, après avoir été protégés pendant des années par les biologistes : ils ont dû vivre entièrement par leurs propres moyens.
Interdits d'accès à cause des flammes, les spécialistes du condor ont espéré que ces grands charognards s'en remettraient à leur instinct, ce qu'ils ont fait à leur plus grand soulagement. Les oiseaux ont trouvé de l'air et de la nourriture, notamment une baleine et un lion de mer échoués sur les falaises de Big Sur.
"C'est incroyable. En fait, ils ont fait ce qu'ils étaient censés faire", a observé Kelly Sorenson, la directrice générale de la Société pour la faune Ventana, qui gère le sanctuaire. "Je pensais franchement que nous perdrions quatre à six animaux. Nous pouvons reconstruire le parc, mais nous n'avons qu'un temps limité pour relancer l'espèce".
L'incendie estival, qui a touché la forêt du parc national Los Padres, a détruit la volière de l'association et les enclos, ainsi que des milliers de dollars de matériel. Quelque 43 oiseaux surveillés par la société ont dû quitter les lieux, mais sept oisillons d'un an et leur guide adulte ont pu être sauvés par les gardes-côtes américains. (...)
Finalement, les biologistes ont constaté que tous les oiseaux avaient survécu, sauf un oisillon vivant dans un nid très en hauteur et un condor libéré dans la nature deux ans auparavant.(...)
Source : AP, Big Sur, Californie. -
Vidéo : un homard géant
Voici un beau spécimen, c'est le moins qu'on puisse dire... Près de 100 ans et plus de 10 kg sur la balance... Il est prévu de relâcher ce papy crustacé et de le laisser retrouver ses congénères (ouf !)
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Vidéo : le ballet des papillons Monarques
Les papillons Monarques sont parmi les plus beaux du monde. Je vous avais déjà parlé du mystère lié à leur migration. Voici, en guise d'illustration, quelques images magnifiques dévoilant leur envoûtant ballet.
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Une pyramide originale
Vu sur Flickr cette photo étonnante d'une tortue portant une grenouille portant elle-même une araignée. On se croirait dans un conte pour enfants ! :-)
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Vidéo : un petit ours blanc
Au milieu des monstres et des étrangetés météorologiques, une pause attendrissante avec Flocke, petit ours blanc (non, ce n'est pas le fameux Knut) dont il est toujours utile de rappeler la rareté et donc la nécessité de protéger l'espèce en voie de disparition. Un peu de réalisme aussi, cette petite boule de poils, en grandissant, deviendra un animal sauvage extrêmement dangereux...
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Vidéo : entrez dans la tempête de sable...
La vidéo ci-dessous a été filmée le 21 décembre 2007 entre Wilcania et Broken Hill, en Australie. Quel suspense lorsque le véhicule pénètre sous le nuage !
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Vidéo : un bus polonais face à une tornade
Cela se passe en Pologne, les passagers d'un bus se retrouvent face à une tornade... La suite ici.
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Un dauphin apprend un tour à ses congénères
L'histoire se passe à Adelaïde en Australie. Une femelle dauphin de 23 ans, relâchée dans son milieu naturel, aurait enseigné un tour appris en captivité à plusieurs membres de son groupe.
La femelle dauphin avait séjourné trois semaines dans un delphinarium dans les années 80, puis avait été relachée dans son milieu naturel. Or, les scientifiques qui l'étudiaient ont constaté avec étonnement qu'elle exécutait un tour qui ne lui avait jamais été enseigné, consistant à sortir de l'eau à la verticale et à se propulser grâce à la nageoire caudale.
Cette position, courante chez les cétacés se produisant dans des spectacles, est très rarement observée chez les dauphins sauvages. Les experts ont émis l'hypothèse que l'animal l'avait appris en observant les dauphins du delphinarium où il avait séjourné, dressés pour exécuter ce genre de figures. Plus de vingt ans après son retour à la vie sauvage, elle aurait à son tour transmis cette "connaissance" à un groupe de plus d'une demi-douzaine d'individus sauvages.
Source : Zigonet.com -
Relâche estivale
Etrange Nature part en vacances !
Rendez-vous fin août pour toujours plus d'informations et de vidéos sur cette nature qui n'en finit jamais de nous surprendre !
En septembre, nous célèbrerons les 3 ans du blog, l'occasion de reparler des billets les plus étonnants.
D'ici là, profitez-en pour parcourir les archives du blog, pour cliquer sur quelques pubs :-) et, bien entendu, pour profiter de la nature, du soleil, de l'été quoi !
Merci pour votre fidélité
JM. -
Elle joue du violon et défie la physique
La musique de la violoniste Mari Kimura comprend des sons qui défient les lois de la physique acoustique.Compositrice et violoniste virtuose, Mari Kimura intrigue les scientifiques. Une partie des sons qu’elle produit avec son violon ne peuvent en théorie être obtenus que grâce à un violoncelle.
En effet, les sons émis par les instruments à cordes frottées résultent de vibrations. La longueur de corde est raccourcie par les doigts de l’instrumentiste qui obtient ainsi des sons plus ou moins graves ou aigües.
Or, les sons que Mari Kimura arrive à produire devraient logiquement requérir une longueur de corde plus grande que celles d’un violon.Une équipe de scientifiques norvégiens a décidé d’étudier ce phénomène, espérant résoudre cette énigme acoustique.