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Animaux - Page 18

  • Requiem pour un mérou

    Bubba, "le super mérou" de 69 kilos, locataire du Shedd Aquarium de Chicago, est mort à l'âge de 24 ans, selon les membres de l'Aquarium. Devenu célèbre et une source de motivation pour les personnes atteintes d'un cancer, il fut le premier poisson à subir une chimiothérapie et vaincre la maladie.

    medium_Bubba_fish.jpgBubba avait été abandonné à la réception de l'aquarium de Chicago en 1987, posé dans un seau sur un bureau. Le petit poisson a été adopté, puis son cancer diagnostiqué en 2001. Deux ans plus tard et contre toute attente, l'aquarium tentait une expérience sans précédent, en administrant un traitement chimiothérapique à son mérou fétiche. Un succès total.

    Certains patients remis d'un cancer, notamment les enfants, disent avoir puisé courage et inspiration dans la résistance de Bubba.

    "De temps en temps, depuis ces trois dernières années, des enfants atteints d'un cancer nous téléphonaient, ou bien leurs parents, pour demander des nouvelles de Bubba," raconte George Parsons, directeur du département des poissons de l'Aquarium. "Cela va être difficile à présent, de leur annoncer qu'il n'est plus parmi nous."

    Une première autopsie du célèbre mérou démontre que Bubba avait des problèmes de santé liés à son âge et souffrait de nombreuses excroissances anormales.

    Source : AP, Chicago.

  • Une nouvelle libellule en Guadeloupe

    Jeudi 29 juin 2006

    Une nouvelle espèce de libellule de trois centimètres de long a été découverte en Guadeloupe, à Grande-Terre, par François Meurgey, responsable de la collection insectes et oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Nantes.

    medium_Libellule.jpgLongue de 30 millimètres, avec un abdomen de 300 micromètres (millièmes de millimètre) de diamètre, cette très petite libellule est un zygoptère de la famille des Protoneuridae, caractérisées notamment par leurs ailes repliées sur le dos au repos.

    Lorsqu'elle vole, cette libellule des zones humides et ombrées ressemble à "une graine de pissenlit transportée par le vent, on ne voit que deux petits yeux rouges qui se promènent", explique François Meurgey, 34 ans, missionné par la Société française d'odonatologie et le Muséum d'histoire naturelle pour étudier et protéger la biodiversité des 2.779 mares répertoriées en Guadeloupe.

    Nombre de spécialistes sont passés devant cette espèce sans la remarquer, croyant avoir affaire à une autre espèce semblable, Protoneura ailsa, décrite en Martinique et à Saint-Lucie en 1961, précise-t-il. La nouvelle espèce évolue en altitude, comme sa "soeur" de Martinique, mais, contrairement à cette dernière, aussi au niveau des mangroves, explique M. Meurgey, très heureux d'avoir trouvé "une nouvelle espèce dans une zone très prospectée".

    Surnommée Romane, du prénom de la fille du naturaliste, cette nouvelle espèce ne recevra officiellement son nom savant qu'à la parution de la revue de référence américaine, "Odonatologica", en décembre 2006.

    Source : AFP, Nantes.

  • Des pélicans complètement ivres !

    Dimanche 25 juin 2006

    Quatre pélicans trouvés en état d'ébriété apparent font l'objet de tests toxicologiques dans un refuge pour oiseaux du sud de la Californie après que l'un des volatiles se fut écrasé contre un véhicule dans une station balnéaire.

    Les palmipèdes erraient, l'air complètement "dans le brouillard", dans les rues lorsque l'un d'entre eux a heurté le pare-brise d'une voiture. Les spécialistes du refuge pour oiseaux pensent que les pélicans bruns ont peut-être ingéré des algues marines susceptibles de fabriquer un acide toxique responsable de ce type de comportement erratique. La population locale a été priée de surveiller le comportement de tout autre palmipède au comportement bizarre ou erratique (...).

    Source : Reuters, Los Angeles 

  • Un kangourou écrasé... dans le Pas-de-Calais

    Dimanche 30 avril 2006

    Le mystère est entier autour de l'origine d'un kangourou écrasé vendredi matin sur une route nationale du Pas-de-Calais, à Divion, près de Béthune, a-t-on appris dimanche de source policière.

    Vendredi à l'aube, plusieurs automobilistes ont signalé que le corps était étendu au milieu de la chaussée. Les services techniques municipaux l'ont alors enlevé pour éviter un nouvel accident.

    Mais toutes les recherches pour connaître le propriétaire de l'animal se sont révélées infructueuses.

    La police a indiqué à l'AFP avoir épluché les déclarations de disparition d'animal, puis interrogé un cirque qui se trouvait dans le secteur, un parc animalier et un élevage d'animaux exotiques non loin, sans résultat."C'est peut-être un propriétaire privé, mais il n'y en a pas de recensé dans le secteur. Et le conducteur du véhicule qui a percuté l'animal, voiture ou poids lourd, ne s'est pas fait connaître non plus", a-t-on expliqué au commissariat de Divion.

    "A moins d'un rebondissement ou d'une déclaration de perte d'animal, c'est une aventure qui se termine là. On n'a plus aucune piste", a-t-on ajouté de même source.

    Source : AFP, Lille.
  • Un coyote à New York

    Mercredi 19 avril 2006

    Quelques semaines après un premier coyote qui avait fait de Central Park son terrain de chasse, un autre coyote a décidé, lui aussi, de s'établir à New York. Deux golfeurs auraient aperçu le coyote mardi près du trou numéro 5 sur le parcours du parc Van Cortlandt, selon le département des Parcs et Loisirs.

    Le coyote repéré à Central Park est mort le mois dernier. Il avait été capturé quelques jours plus tôt par des policiers new-yorkais à la suite d'une "poursuite" dans le plus grand parc de la ville.

    Les bêtes se faufileraient en ville depuis les banlieues, selon les autorités qui n'envisagent pas pour l'instant d'abattre le coyote repéré sur le terrain de golf. Le prédateur ne poserait pas de danger immédiat aux humains ou aux animaux de compagnie, selon le commissaire aux parcs Adrian Benepe. "Central Park est fréquenté quotidiennement par des milliers de personnes", a-t-il justifié, alors que le parc Van Cortlandt est beaucoup moins prisé.

    Source : AP

  • Un serpent à deux pattes découvert en Argentine

    Jeudi 20 avril 2006

    Une créature munie de deux petites pattes arrière, dont le fossile a été mis au jour en Argentine, s'avère être le serpent le plus primitif connu. Une découverte qui devrait relancer le débat sur le fait de savoir si ces reptiles ont évolué sur terre ou en mer.

    L'anatomie du spécimen et le lieu de sa découverte montrent qu'il a vécu sur terre, soulignent les chercheurs dans une étude publiée jeudi dans la revue "Nature". Ce qui accrédite la thèse d'une évolution des serpents sur terre. Le fossile du "Najash rionegrina" a été découvert en Patagonie, dans le sud de l'Argentine. On ne connaît pas précisément sa taille, mais il ne devait pas mesurer plus d'un mètre, précise Hussam Zaher de l'université de Sao Paulo au Brésil.

    C'est la première fois que l'on trouve un serpent pourvu d'un sacrum, appendice osseux soutenant le bassin. Cette caractéristique anatomique a disparu lors de l'évolution du lézard au serpent, et puisque ce serpent fossile est le seul connu à en posséder un, ce doit être le plus primitif, explique M. Zaher.

    On pense que les serpents descendent de lézards à quatre pattes. Mais on ne sait pas avec certitude si ces lézards ancestraux étaient des créatures terrestres ou marines. Il ne fait pas de doute que le Najash était une créature terrestre, car son anatomie suggère qu'il vivait dans des terriers et les dépôts géologiques où il a été découvert indiquent un environnement terrestre, selon le chercheur. (...)

    Le chercheur, co-auteur de l'article publié dans "Nature", précise que si la créature possédait deux petites pattes arrière, elle rampait comme les serpents modernes et n'utilisait probablement ces deux membres qu'occasionnellement.

    Le Najash rionegrina a été baptisé d'après un mot hébreu désignant le serpent et la province argentine du Rio Negro où il a été découvert. C'est un "animal fabuleux" souligne Jack Conrad, du Muséum américain d'histoire naturelle à New York. "Il va contribuer à régler en partie la controverse sur l'évolution et les origines du serpent", prédit-il.

    Source : AP

  • Le lapin-garou existerait-il ?

    Vendredi 7 avril 2006

    Les potagers d'un petit village du nord de l'Angleterre semblent être les victimes d'un lapin monstrueux qui s'attaque aux navets et arrache les poireaux. Furieux, jardiniers et horticulteurs de Felton, près de Newcastle, ont pris les armes et instauré des tours de garde pour protéger leurs choux et leurs carottes.

    medium_lapingarou.jpg"Ils disent que c'est un monstre. Il est très gros, presque de la taille d'un chien", a déclaré Joan Smith, dont le fils Jeff possède un lopin attaqué par le rongeur. "Il mange tout, tous les légumes", a-t-elle dit à Reuters. "Ils tentent de l'abattre. Ils comptent le coincer mais je crois qu'il est très rusé."

    Ceux qui disent avoir croisé le chemin du monstre de Felton décrivent un animal noir et brun, un croisement entre un lapin et un lièvre avec une oreille plus grande que l'autre. Jeff Smith, 63 ans, a soulevé le problème au conseil paroissial. "Il venait s'acquitter de la taxe annuelle pour son jardin ouvrier et a signalé (qu'il y avait) "ce gros croisement entre un lièvre et un lapin", a rapporté la secrétaire du conseil Lisa Hamlin. Le sexagénaire a décrit l'animal comme une "bête" qui laissait de grosses empreintes.

    "Ce n'est pas un lapin ordinaire. Nous avons affaire à un monstre", a-t-il déclaré dans la presse locale. "Il est vraiment énorme. La première fois que je l'ai vu je me suis dit 'mais qu'est-ce que c'est que ça?'" "Nous avons deux gars avec des armes qui essaient de l'abattre. Mais il est très malin."

    Source : Londres, Reuters.

    Note de l'auteur : une nouvelle mission pour Wallace et Gromit... ?

  • Du poisson au vertébré : le chaînon manquant ?

    Jeudi  6 avril 2006

    Des fossiles mi-poissons mi-tétrapodes, découverts dans l'Arctique canadien, rétablissent un chaînon manquant dans l'évolution entre poissons et animaux capables de se mouvoir sur la terre ferme, il y a quelque 375 millions d'années, selon deux articles publiés dans Nature.

    medium_tiktaalik.jpgLes fossiles de Tiktaalik roseae, sorte de poisson-alligator plat doté de nageoires articulées capables de supporter un corps de plus de deux mètres de long, permettent de "documenter la séquence des changements évolutionnaires" qui a abouti aux tétrapodes, estiment les auteurs de ces articles dans la revue scientifique à paraître jeudi.

    Tiktaalik a été nommé par le Conseil des Sages de Nunavut, sur le territoire desquels ont été trouvé les fossiles, a indiqué l'Université de Chicago dans un communiqué. Le mot signifie "grand poisson de basses eaux".

    Jusqu'à la découverte de ces fossiles, "l'origine des principales caractéristiques des tétrapodes était restée dans l'ombre", notent Edward Daeschler (Académie des sciences naturelles, Philadelphie, USA), Neil Shubin (Université de Chicago, USA) et Farish Jenkins (Université de Harvard, Cambridge, USA).

    Les tétrapodes, ces vertébrés qui aujourd'hui comprennent aussi bien les reptiles (dont les serpents) que les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, se sont adaptés à la vie terrestre grâce à leurs deux paires de "membres marcheurs", issus des nageoires lobées des sarcoptérygiens (poissons primitifs). (...)

    La découverte de Tiktaalik vient (...) étayer l'hypothèse selon laquelle c'est "l'habitat en eaux peu profondes dans les plaines inondables du continent euraméricain pendant le Dévonien supérieur qui a abrité la transition entre les poissons et les tétrapodes", soulignent-ils.

    Source : AFP, Paris.
    Photo : Ted Daeschler (AFP/AFP/Nature)
  • Décès d'une tortue âgée de 255 ans !

    Jeudi 23 mars 2006

    Le zoo de Calcutta a annoncé la mort d'Adwaitya ("L'Unique"), une tortue géante qui était âgée de 255 ans et avait été amenée en Inde du temps de la Compagnie britannique des Indes orientales.
    "Adwaitya, qui enchanta les visiteurs du zoo pendant 131 ans, est morte mercredi matin", a expliqué Subir Chowdhury, directeur du zoo. "Sa carapace sera conservée au zoo. Tous les employés sont attristés par ce décès".

    Cette tortue d'Aldabra avait été amenée des Seychelles en 1875 par des marins britanniques comme cadeau à Robert Clive, patron de la Compagnie des Indes orientales qui dirigeait le pays depuis Calcutta. Trois autres tortues amenées en même temps étaient mortes peu après.
    Adwaitya avait d'abord vécu dans le jardin de Robert Clive avant d'être transférée au zoo d'Alipore à Calcutta après son ouverture en 1875. La tortue n'est devenue malade qu'il y a huit ans avec une infection aux pattes, suivie de plusieurs autres maladies.

    "Nos archives montrent que la tortue est née en 1750, mais selon certaines sources, elle serait née en 1705", a indiqué M. Chowdhury.

    Source : Calcutta, AFP.

  • Un petit dinosaure surprenant

    Mercredi 15 mars 2006

    Un petit dinosaure carnassier vieux de 150 millions d'années a été mis au jour en Allemagne et a surpris les chercheurs tant par son excellent état de conservation que par l'absence de toute trace de plume qui semblait caractériser son groupe, selon la revue Nature.

    medium_dino_allemagne.jpgCet animal du Jurassique supérieur, trouvé dans les roches calcaires de Solnhofen, à l'ouest de Schamhaupten, en Bavière, était un saurien théropode (bipède) primitif de quelque 75 cm de long.

    Le squelette est le mieux préservé jamais trouvé en Europe, il est complet, à l'exception du dernier tiers de la queue. Qui est plus, il comprend sa peau fossilisée, sur laquelle les scientifiques ont relevé l'absence de toute empreinte d'attachement de plumes.

    C'est que, selon eux, le nouveau dinosaure, qui a reçu le nom scientifique de "Juravenor starki" ("chasseur du Jura", le second mot faisant allusion à la famille Stark, propriétaire de la carrière où a été faite cette trouvaille), devait plutôt porter des plumes, à l'instar de ce qui a été observé sur des dinosaures apparentés.

    L'apparition des plumes demeure toujours obscure, mais ce fossile semble indiquer que quelques lignées de dinosaures en ont développé plus rapidement que d'autres. Le spécialiste chinois des dinosaures Xing Xu, de l'Académie des sciences de Pékin, se demande cependant, dans un commentaire, si le fossile n'est pas celui d'un individu juvénile, mort avant que son plumage n'apparaisse.

    Source : AFP, Paris
    Photo : G. Janssen (AFP/AFP/Musée d'Eichastatt)

  • Le crustacé "yéti" de l'île de Pâques

    Jeudi 9 mars 2006

    Un crustacé velu jusqu'ici totalement inconnu, la galathée yéti, a été pêché dans les profondeurs de l'océan Pacifique, au sud de l'île de Pâques (Chili), révèle la revue du Muséum national d'histoire naturelle, "Zoosystema", dans son dernier numéro.
    medium_crustace_velu.jpgCet exploit scientifique a été réalisé il y a tout juste un an par Michel Segonzac, de l'Institut français de recherche pour l'étude et l'exploitation de la mer (Ifremer, Brest) lors d'une plongée effectuée dans le cadre d'une campagne franco-américaine à bord du sous-marin scientifique américain, l'Alvin.
    Classé dans une nouvelle famille des galathées et dans le groupe des anomoures, ce crustacé décapode (à dix pattes, comme les crevettes, les crabes, les langoustines...) a reçu le nom scientifique de Kiwa hirsuta. Ce nom fait allusion à "Kiwa", déesse des coquillages dans la mythologie de l'île de Pâques, et à la dense couverture hirsute de soie sur ses pattes, contrastant avec sa carapace blanche parfaitement lisse.
     
    Mais alors que les galathées décrites auparavant ne dépassent pas quelques centimètres, la nouvelle venue est une belle bête de 15 centimètres de long. Elle a été trouvée à proximité d'une des sources hydrothermales de la dorsale Pacifique-Antarctique, par 38 degrés de latitude sud.
    "Nous nous trouvions dans une zone jamais explorée jusque-là au sud de l'île de Pâques, par 2.300 m de profondeur, raconte M. Segonzac à l'AFP, lorsque j'ai aperçu cet animal qui ne ressemblait à rien de connu. J'ai demandé aussitôt au pilote du sous-marin d'essayer de le capturer." (...)

    Source : AFP, Paris

  • Caraïbes : un nouveau poisson et des algues inconnues

    Mercredi 15 février 2006

    Des scientifiques pensent avoir découvert une nouvelle espèce de poisson et au moins un vingtaine de types d'algues auparavant inconnues lors d'une récente expédition dans une zone marine à la biodiversité très riche: une montagne sous-marine au large de l'île de Saba dans les Antilles néerlandaises.


    Lors d'une mission de deux semaines en janvier sur le site de l'atoll de Saba Bank, les plongeurs sont descendus deux fois par jour à 30 mètres de profondeur pour prélever des échantillons. Leurs efforts ont permis de découvrir des algues aux caractéristiques uniques ainsi qu'un poisson qui n'aurait jamais été répertorié à ce jour: un gobi orné de taches orange. Il faudra peut-être un an pour confirmer ces découvertes, dont les pêcheurs locaux espèrent tirer argument pour demander l'éloignement des pétroliers qui passent à proximité de l'atoll.

    "Nous découvrions littéralement une espèce par jour, c'est vraiment remarquable", a commenté Michael Smith, scientifique du groupe écologiste Conservation International, qui a cofinancé l'expédition avec les autorités néerlandaises et l'organisateur de croisières américain Royal Caribbean's Ocean Fund. "Il n'y a pas beaucoup d'endroits où ce soit encore possible dans les Caraïbes ou si près de l'Amérique du Nord". (...)

    L'atoll de 2 200 kilomètres carrés est plus grand que les cinq îles réunies des Antilles néerlandaises mais il a été jusqu'ici peu étudié. Il est fréquenté par une quarantaine de pêcheurs de Saba.

    Source : AP, Porto Rico