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Animaux - Page 19

  • Les premiers animaux terrestres respiraient par les oreilles

    Vendredi 20 janvier 2006

    Une étude suédoise d'un fossile de poisson vieux de 370 millions d'années montre selon ses auteurs que les organes auditifs se sont d'abord développés comme des organes respiratoires, a indiqué vendredi l'un des chercheurs.
    Les fossiles "montrent comment une oreille s'est développée selon un processus d'étapes complexes (...) et qu'au début cela concernait la respiration", a déclaré Per Ahlberg de l'Université d'Uppsala (nord de Stockholm dont l'étude a été pubiée cette semaine dans le journal scientifique Nature.

    Intrigué par la façon dont les oreilles se sont développés sur les premiers animaux terrestres, M. Ahlberg et son collègue Martin Brazeau ont étudié les organes auditifs apparents des fossiles des poissons préhistoriques appelés Panderichthys.
    "Les Panderichthys sont les plus proches des animaux terrestres de tous les fossiles de poissons que nous connaissons", a-t-il expliqué.
    Une structure osseuse décelée sur le fossile, qui ressemble à une cavité auditive, ne concerne pourtant pas l'ouïe, selon le chercheur.
    "Il est clair que (cela) ne concerne pas l'ouïe car il n'y a pas de lien avec l'oreille interne". "Une explication naturelle voudrait que cela ait quelque chose à voir avec la respiration", a-t-il dit.

    "Si vous regardez les premiers animaux rampants leur oreille moyenne a la même apparence que celle des Panderichthys et comme ils ne semblent pas avoir de tympans, il est probable qu'ils respiraient par les oreilles", ajouté M. Ahlberg. Selon lui "pour les premiers animaux terrestres la fonction respiratoire est encore présente mais la fonction auditive commence graduellement à se développer".

    Source : Stockholm, AFP.

  • Des méduses géantes envahissent la mer du Japon

    5 janvier 2006

    - Article du Monde -

    Avec ses 200 kg et ses 2 mètres d'envergure, elle n'est même pas la plus monstrueuse des méduses. D'autres peuvent s'enorgueillir d'ombrelles (leur corps) encore plus volumineuses, de tentacules s'allongeant jusqu'à 35 mètres, de venins presque immédiatement mortels pour l'homme. Mais, pour les pêcheurs japonais, la méduse d'Echizen, comme on l'appelle localement, est devenue la plus pesante. Elle s'est imposée en masse cet automne, au plus fort de la pêche au saumon, dans les filets qu'elle a parfois fait céder sous son poids et où elle a souvent écrasé ou empoisonné les prises. Au point qu'en certains ports, la campagne a dû être suspendue, au prix de lourdes pertes financières.

    (...) Jacqueline Goy, spécialiste des méduses associée à l'Institut océanographique de Paris, la classe dans la famille des cyaneas. Elle naît et grandit en mer de Chine orientale, puis se laisse emporter par les courants vers le nord. Cette année, les proportions sont telles que les masses gélatineuses ont débordé sur la côte Pacifique du Japon.

    Comment expliquer cette surpopulation brutale ? Les chercheurs connaissent mal ces géantes, que leur taille rend très difficile à élever en laboratoire. Mais il semble que la principale explication soit liée à un accroissement des stocks de nourriture nécessaire au développement de ces carnivores. Des observateurs ont mis en avant les fortes pluies en Chine, cet été, qui ont pu déverser davantage de nutriments dans les fleuves. "Emportés par le ruissellement, les engrais utilisés par l'agriculture ont pu être charriés en quantité plus importante jusqu'à la mer", estime Mme Goy. Là, ils ont contribué au développement du phytoplancton, le plancton végétal, dont se repaît le zooplancton, animal, qui constitue le plus gros de la nourriture de ces méduses.

    Outre l'agriculture, une autre activité humaine, pratiquée avec excès, a sans doute joué un rôle crucial. "En éliminant les poissons en masse, la surpêche a libéré des quantités d'aliments qui sont devenus disponibles pour d'autres espèces de prédateurs, particulièrement les méduses, très voraces", dit Mme Goy. En dévorant les oeufs ou les alevins des poissons, les méduses en surnombre accentuent encore ce déséquilibre.

    Loin du Japon, ce phénomène est devenu flagrant en mer du Nord, en mer Rouge, mais surtout en Baltique et en mer Noire, en passe de perdre leurs derniers bancs de harengs ou d'anchois et de se transformer en "soupes de méduses". (...) Quelles que soient les causes locales, les pêcheurs sont de plus en plus nombreux à se plaindre, dans le monde, du nombre croissant de méduses remontées dans leurs filets. Les géantes de la mer du Japon ne seraient que les indices les plus impressionnants d'une tendance de fond. La vision de Jules Verne, qui prédisait, dans Vingt mille lieues sous les mers, des océans vidés de leurs poissons et de leurs mammifères et "encombrés de méduses", menace de prendre forme.

    Source : Jérôme Fenoglio, Le Monde.

  • Un yéti en Malaisie ?

    Dimanche 8 janvier 2006

    La "créature" a été aperçue le mois dernier dans une forêt parmi les plus denses au monde : haute de quatre mètres et velue comme un grand singe. Depuis, la traque au "yéti de Malaisie" ne connaît pas de répit.
    Le mois dernier, des employés d'une ferme piscicole avaient affirmé avoir repéré trois "bêtes", deux adultes et un jeune, à la lisière de la réserve forestière de l'Etat de Johor.
    Peu de crédit avait alors été accordé à ces déclarations jusqu'à ce qu'un indigène de l'ethnie des Orang Asli, reconnue pour sa connaissance de la jungle, a assuré lui aussi avoir aperçu la bête mythique.
    "Il a vu une créature velue et de couleur brune grande d'environ quatre mètres", raconte Hashim Yusoff, directeur des parcs nationaux de Johor. "Elle n'était pas agressive mais l'Orang Asli, très surpris, s'est enfui".
    "Mon sentiment personnel est qu'il pourrait s'agir de ce que nous appelons en Malaisie les "mawas"..., une sorte de primate... Mais nous ne nions pas la découverte", ajoute-t-il, rappelant que les Orang Asli "ne savent pas mentir".
    "Nous devons trouver la preuve et nous devons le faire de manière scientifique", lance-t-il.
    Voilà donc l'ensemble des autorités de l'environnement lancées dans une traque destinée à vérifier si la Malaisie a son équivalent du yéti himalayen ou du "bigfoot" nord-américain.

    Johor abrite une des jungles les plus denses au monde et les rumeurs de nouvelles "créatures" se font régulièrement jour. L'ancien zoologiste Amlir Ayat a récemment raconté comment il avait failli, il y a cinq ans, retrouver la trace d'un "bigfoot" que des villageois affirmaient avoir tué par balles. "La créature était tombée sur le sol dans un grand bruit sourd. Les villageois avaient décampé, avant de revenir et de découvrir que la bête était bel et bien morte", a-t-il raconté au quotidien New Straits Times.
    M. Amlir n'avait été prévenu de la prise qu'un an plus tard. Arrivé sur les lieux, il a découvert que l'endroit avait été victime de la déforestation. "Toute preuve avait été effacée".

    Source : Hazlin Hassan, AOL.fr

  • Un scorpion préhistorique plus grand qu'un homme !

    Des empreintes fossiles d'un scorpion d'eau plus grand qu'un homme ont été mises au jour en Ecosse par un géologue dont la découverte est rapportée dans la revue britannique Nature.

    Ces traces, selon l'étude réalisée par le Pr Martin Whyte, de l'université de Sheffield (Royaum-Uni) appartiennent à un Hibbertopterus, un animal d'1,6 m de long et d'1 m de large, doté de six pattes et ayant vécu il y a 330 millions d'années.

    Cette espèce disparue, qui pouvait survivre hors de l'eau, vivait à la même époque que nos ancêtres alors qu'ils se déplaçaient encore à quatre pattes et réalisaient eux-mêmes leurs premiers pas hors de leur environnement aquatique.

    La trace mise au jour montre que l'énorme créature se déplaçait sans doute très lentement, par reptation, en se tirant sur ses pattes placées sur la partie antérieure du corps, qu'il faisait des enjambées de 27 cm de long et possédait une queue qui traînait à terre.

    Cette empreinte, longue de 6 m, serait la plus grande jamais découverte pour un arthropode (crustacés, insectes...), selon l'auteur de l'article.

    Source : AFP, Paris. 

  • Un chameau fossile géant en Syrie

    Jeudi 17 novembre 2005

     

    medium_pieds_chameau.jpgLes os d'un chameau géant disparu ont été découverts par des archéologue des universités de Bâle et Zurich au cours de fouilles menées dans la steppe du centre de la Syrie.

    < Photo de Peter Schmid

    Le chameau est d'une espèce jusqu'ici inconnue et sa hauteur à l'épaule dépassait trois mètres. L'animal était donc presque aussi grand qu'une girafe, selon les archéologues.

    Les ossements ont été datés d'environ 100 000 ans. Leurs dimensions étaient près de deux fois plus grandes que la normale. "Nous avons tout de suite su que nous étions face à une espèce nouvelle", a déclaré Jean-Marie Le Tensorer, professeur d'archéologie à l'Université de Bâle, qui conduit des fouilles en Syrie depuis près de 20 ans. La découverte a été faite près du village de El Kown, à environ 120 km au nord-est de Palmyre. C'est là d'ailleurs que les archéologues ont mis au jour l'un des plus anciens site de colonisation humaine. Des humains y ont en effet passé pendant près d'un million d'années. Parmi d'innombrables outils de pierre, plusieurs os des épaules, des jambes et des mâchoires du chameau géant ont été exhumés. En raison de leur formes spécifiques, ce sont les os des pied qui ont permis d'identifier l'animal fossile.

    Il est possible, selon Jean-Marie le Tensorer, que le chameau géant ait été l'objet de chasses. La découverte permet par ailleurs d'éclairer l'évolution du chameau, évolution restée jusqu'ici largement inconnue. On ne sait notamment pas lequel est arrivé le premier, dans l'ordre de l'évolution, du dromadaire à une bosse ou du chameau à deux bosses.

    Source : AP, Zurich.

  • Un lémurien Monty Python !

    Jeudi 10 novembre 2005

    medium_lemur_cleese1.jpgDeux zoologues zurichois ont trouvé à Madagascar une nouvelle espèce de lémurien et l'ont nommée d'après le comique anglais John Cleese. Ce dernier, ancien membre des Monty Python a donné une place importante aux lémuriens aussi bien dans ses comédies que ses films documentaires.

    Selon l'Université de Zurich, il s'agit d'un avahi laineux, petit animal d'un kilogramme, appartenant au groupe des primates et vivant dans un région protégée de Madagascar. Le nouveau lémurien avait été découvert en 1990 mais cette découverte n'avait pas pu être confirmée, notamment en raison d'obstacles financiers et politiques. Finalement, ce sont par des poils, des photos et des vidéos que l'animal a été classé sans équivoque.
    Le comédien anglais a accepté de prêter son nom au nouveau lémurien dont le nom scientifique est désormais "Avahi cleesei".

    Source : AP, Zurich.

  • Le mystérieux calamar géant enfin photographié

    Mardi 27 septembre 2005

    Des scientifiques japonais ont réussi à prendre les premières photos de l'une des créatures les plus mystérieuses des fonds océaniques, le calamar géant.

    On sait peu de choses sur le comportement de cet animal pouvant mesurer jusqu'à 18 mètres de long, qui n'a été étudié que mort, ou mourant, après s'être échoué sur une plage ou pris dans des filets de pêche.

    Mais Tsunemi Kubodera, du Musée national des sciences à Tokyo, et Kyoichi Mori, de l'Association d'observation des baleines de Ogasawara, ont réussi à saisir les premières images de l'architerthis, se jetant sur un appât, à 900 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique Nord.

    Les chercheurs japonais ont pu localiser l'animal en suivant la trace des cachalots, principaux prédateurs du calamar géant, qui se rassemblent pour se nourrir dans les profondeurs du Pacifique Nord entre septembre et décembre, près des îles Ogasawara.

    Source : Reuters, Londres.

  • Une plage d'Australie envahie par les crabes

    Jeudi 26 mai 2005

    50 000 crabes-araignées ont envahi une plage de Melbourne, dans le sud de l'Australie, a indiqué jeudi un journal local.
    Empilés en une dizaine de couches, sur une hauteur d'environ un mètre, les crabes recouvrent un espace grand comme un terrain de football, ont indiqué les scientifiques Mark Norman et Julian Finn, du musée de Victoria, au quotidien The Age.

    Dans cette zone du globe, les crabes-araignées ont un diamètre d'une vingtaine de centimètres mais leurs pattes peuvent atteindre quarante centimètres.

    "C'est comme dans un film de science-fiction... Il y a des crabes jusqu'à perte de vue", a raconté M. Norman, qui a filmé le phénomène avec son collègue.
    Ce genre de concentration a déjà été observé dans la région et ailleurs dans le monde mais pas avec une telle ampleur, assurent les scientifiques. Il ferait partie de la période de reproduction, ont-ils indiqué.

    Source : AFP, Melbourne.

  • Les animaux vont-ils disparaître?

    Lundi 24 janvier 2005

    Les grands quotidiens ont commenté l'ouverture de la conférence sur la préservation de la biodiversité.

    Stéphane Foucart et Hervé Morin, dans Le Monde :

    "D'ici à moins d'un demi-siècle, 15 % à 37 % des espèces - animales et végétales - pourraient avoir disparu de la surface de la Terre. Saisissant, ce résultat découle d'une étude publiée en janvier 2004 dans la revue Nature (Le Monde du 9 janvier 2004) sur l'impact écologique du réchauffement. Dirigés par Chris Thomas, chercheur à l'université de Leeds (Royaume-Uni),
    ces travaux comptent désormais au nombre des publications sur la biodiversité les plus citées. De tels résultats, qui offrent une perspective chiffrée des dommages à venir, sont en effet chose rare. Et précieuse, tant il semble important, pour les biologistes, de fournir un discours simple et scientifiquement consensuel aux pouvoirs politiques."

    Pierre Taribo dans L'Est Républicain

    "Il est vrai qu'en matière d'écologie, il y a souvent loin des paroles à l'action. Parce que l'idée de progrès par la maîtrise de la nature perdure. Non sans raison, même s'il convient de prendre en compte ses effets pervers. Parce qu'aucune politique ne peut porter ses fruits si l'aide au développement n'est pas repensée et renforcée. Parce que les engagements en la matière sont rarement contraignants. Si tel doit rester le cas, l'alarmisme des experts ne peut que renforcer les peurs. Lesquelles paralysent plus souvent les volontés qu'elles n'initient la sagesse."