Si l'on en croit la théorie de la relativité d'Einstein, rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière qui, je le rappelle, est d'environ 300 000 km/s.  

Or, une équipe internationale de scientifiques vient d'annoncer avoir constaté que certaines particules subatomiques se déplaçaient plus vite que la lumière !

Le porte-parole de l'équipe qui a fait cette stupéfiante découverte a déclaré que les mesures effectuées sur trois ans avaient montré que des neutrinos (des particules élémentaires présentes dans tout le cosmos) émis des laboratoires du CERN, près de Genève, vers le laboratoire souterrain du Gran Sasso, en Italie, étaient arrivés 60 nanosecondes plus vite que la lumière.

"Nous avons vérifié et revérifié, pensé à tout ce qui pourrait avoir influé sur nos relevés, mais nous n'avons rien trouvé", a-t-il expliqué, "Nous voulons maintenant que des collègues les vérifient de façon indépendante". 

La lumière aurait parcouru cette distance en 2,4 millièmes de seconde, mais les neutrinos ont été de 60 nanosecondes (ou 60 milliardièmes de seconde) plus rapides que ne l'auraient été des rayons lumineux. Cela semble une différence infime mais sur le plan théorique, c'est incroyablement important. La découverte est tellement stupéfiante que, pour le moment, tout un chacun doit rester très prudent, estime le porte-parole.

Si elle était confirmée (des vérifications sont en cours), non seulement cette découverte invaliderait la théorie du célèbre savant inventeur de la formule E = mc2, mais elle aurait une portée scientifique majeure.  

Parmi les hypothèses éventuelles, l'idée que si les neutrinos ont été plus vite que la lumière, c'est qu'ils ont pris un raccourci... et ce raccourci pourrait très bien être une autre dimension !

Il ne faut pas oublier non plus qu'une grande partie des œuvres de science-fiction sont fondées sur l'idée que, si l'on peut aller plus vite que la lumière, les voyages dans le temps deviennent, en théorie, possibles...

Source : Reuters

110 ans : c'est la durée écoulée depuis qu'on avait aperçu un loup en Belgique. Le dernier loup belge avait été abattu en 1898. Il faut en parler au passé car une équipe de l'émission "Dieren in Nesten" de la VRT a pu capter les images d'un loup à Gedinne, dans la région Wallone. 

L'animal a été observé complètement par hasard par l'équipe qui était en quête d'un lynx dont le retour a été annoncé également dans les forêts du sud du "plat pays".

Les images ont été montrées à Eric Marboutin, un expert français des loups. Celui-ci s'est montré catégorique : c'est bien un loup, du fait des marques blanches typiques sur sa tête du loup, ainsi que de sa queue et son pelage très caractéristiques. Pour en être complètement sûr, il faudrait une enquête ADN, et donc capturer l'animal.

En France, les premiers loups mâles sont arrivés d'Italie au début des années 1990 et quelques meutes vivent dans les Alpes alors que la présence permanente d'animaux isolés est certifiée dans le Massif Central, les Pyrénées, les Vosges et le Jura. Voir un loup reste toutefois très rare tant l'animal se montre discret (sauf lorsqu'il s'en prend à un troupeau...).

Un spectacle magnifique mais qui ne doit pas cacher la réalité : c'est la survie qui est ici en jeu. En effet, les étourneaux sont des proies de choix pour les faucons pèlerins et les éperviers. La solution, c'est de rechercher la sécurité au milieu des autres, en se regroupant en nuées et en évitant les bords, là où les prédateurs prélèvent de temps en temps une victime.

Chaque membre de la nuée (que les Anglo-Saxons appellent "murmuration") anticipe le mouvement collectif dans un ensemble parfait. C'est la sécurité par le nombre : aucun d'eux ne veut être le premier à l'extérieur du groupe, aucun d'eux ne veut être le premier à atterrir.

Les incendies se propagent très vite, notamment lorsque l'environnement s'y prête, comme par exemple dans une forêt en plein été.

Voyez ainsi cette vidéo filmée la semaine dernière dans le Bastrop State Park, au Texas. La conjonction d'une météo sèche et de vents violents ne font qu'aggraver le phénomène.

Enfin, pas tout à fait, mais l'illusion est frappante. En Australie, les vents ont soufflé si violemment qu'ils ont littéralement repoussé l'eau d'une chute d'eau en arrière !