Un phénomène toujours intriguant, filmé dans l'Iowa (Etats-Unis). Voici ce que nous dit Wikipedia sur les ondes de gravité ("gravity waves" en anglais). Ce sont des variations de pression atmosphérique concentriques créées par la chute d'une masse d'air (par exemple en raison du relief du terrain) qui subit la poussée d'Archimède car elle a une densité différente de l'environnement.
Ces ondes sont l'équivalent des vagues dans un milieu en trois dimensions. Elles peuvent mener à la création de bandes nuageuses parallèles, correspondant aux minima et maxima de pression ("crêtes" de l'onde), comme dans la vidéo ci-dessus.
Important : ne pas confondre les "ondes de gravité" et "les ondes gravitationnelles" qui sont reliées à la propagation de la gravitation dans la relativité générale d'Albert Einstein.
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Vidéo : les ondes de gravité, ça vous parle ?
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Vidéo : une réaction chimique stupéfiante
Je ne suis pas un expert en chimie et peut-être certains visiteurs pourront nous en dire plus, mais voici une expérience absolument étonnante. Si vous mélangez de l'acide nitrique concentré (HNO3), du mercure (Hg) et du thiocyanide de sodium ou potassium ((NaSCN or KSCN), vous obtenez du thiocyanide de mercure. Lorsque celui-ci se décompose, il donne naissance à de véritables tentacules de cendre, plus larges que le morceau de thiocyanide lui-même.
Bien entendu, à moins d'être un spécialiste en la matière, je ne vous recommande pas d'essayer de reproduire l'expérience chez vous, j'estime que la vidéo est suffisamment évocatrice par elle-même. Très surprenant tout de même !
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Une grenouille disparue redécouverte en Australie
Une petite grenouille que beaucoup de spécialistes considéraient comme disparue, a été récemment redécouverte dans une région tropicale reculée du Queensland, dans le nord de l'Australie.
La litoria lorica, longue de 4 cm, n'avait plus été observée depuis 1991, et de nombreux experts estimaient qu'elle avait été exterminée par une mycose dévastatrice qui se développe notamment dans le nord de l'Etat australien du Queensland. Mais en juillet 2008, un étudiant en doctorat de l'université James Cook de Townsville, qui effectuait des recherches sur une autre espèce d'amphibien, est tombé sur ce qui lui est apparu comme la litoria lorica.
La découverte a été confirmée par des tests génétiques réalisés à l'Université nationale d'Australie, à Canberra. La litoria lorica, d'aspect brillant, de couleur marron parsemée de points plus foncés, vit dans les eaux vives. Entre 30 et 40 spécimens ont été retrouvés.
Source : AP, Sidney. -
Le cerveau fait une pause avant de se planter
Une découverte d'importance : des scientifiques ont établi qu'en effectuant des tâches répétitives et monotones, le cerveau se mettait involontairement en mode repos environ trente secondes avant qu'une erreur ne se produise. En étudiant l'état du cerveau, ils ont pu ainsi prédire des erreurs avant qu'elles ne surviennent (...).
Comme l'explique le principal auteur de l'étude, Tom Eichele de l'université de Bergen en Norvège, "il y a cette situation probablement intrinsèque où votre cerveau dit qu'il a besoin d'une petite pause et vous ne pouvez rien y faire. Tout le monde connaît sans doute le sentiment que parfois votre cerveau n'est pas aussi réceptif ou performant et que vous n'avez rien fait pour que cela se produise".
Cette découverte pourrait rendre possible de créer un système d'alerte pour renforcer la concentration et la vigilance, par exemple chez les contrôleurs aériens. (...)
Source : AFP, Chicago.
Mon commentaire : ça explique les longue périodes de pause que je constate au bureau chez certains de mes collègues :-)
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L'odyssée des univers à dix dimensions
Notre Univers contient-il des dimensions cachées? Existe-t-il d'autres univers? Trouvera-t-on un jour une «théorie du tout»? Autant de questions fondamentales auxquelles tente de répondre Thibault Damour, physicien français membre de l'Académie des sciences et de l'Institut de France, dans cette interview passionnante.
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Découverte d'un dinosaure inconnu
Un dinosaure géant totalement inconnu et, surtout, le premier représentant d'un groupe jusqu'ici insoupçonné, a été mis au jour en Espagne.
Selon les chercheurs, le sauropode baptisé Turiasaurus riodevensis, dinosaure herbivore, devait peser entre 36 et 43 tonnes et vivait dans la région de Teruel, dans ce qui constitue aujourd'hui l'Espagne, à l'époque de la fin du jurassique, il y a 150 millions d'années. A noter que le célèbre Tyrannosaurus Rex ne dépassait guère les huit tonnes.
"L'humérus, long os de la patte avant qui va de l'épaule au coude, était aussi grand qu'un (humain) adulte", a précisé dans un communiqué Brooks Hanson, rédacteur adjoint de "Science". La griffe du premier doigt de son pied a la taille d'un ballon de rugby.
Pour l'un des grands spécialistes français des dinosaures, Eric Buffetaut, du CNRS, l'importance de ce fossile tient moins à sa taille qu'au fait qu'il révèle l'existence d'un groupe de sauropodes jusqu'ici insoupçonné. -
La disparition des poissons : mythe ou réalité ?
Vendredi 3 novembre 2006
La situation actuelle en matière de conservation des espèces de poisson et crustacés dans le monde "n'est pas acceptable" mais le scénario-catastrophe de la revue américaine Science prévoyant leur disparition avant 2050 est "improbable" a estimé la FAO.
"D'un point de vue scientifique, cette étude demande encore à être examinée et validée par les scientifiques", a déclaré à l'AFP Serge Garcia, le Directeur de la division halieutique (ressource de pêche,ndlr) de l'Organisation mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).
L'extrapolation sur 40 ans par les auteurs de l'article des chiffres actuels de baisse des réserves "est statistiquement dangereuse", selon le responsable. "Elle implique une conduite irresponsable de toutes les industries et des gouvernements pendant quatre décennies et il faudrait un incroyable niveau d'apathie de tous les citoyens du monde pour que cela survienne", a-t-il estimé.
"La FAO a sonné l'alarme depuis la moitié des années 80 et estime que la situation actuelle des ressources en poissons montre des signes contradictoires de progrès (dans un petit nombre de pays développés) ou de stagnation (dans les autres pays développés). Le problème le plus grave se trouve dans les pays en voie de développement où les gouvernements n'ont pas les moyens d'appliquer les politiques de conservation nécessaire", a-t-il ajouté.
L'expert de la FAO note parmi les signes positifs de la prise de conscience du problème de la sur-pêche l'adoption, en 2001, par les membres de la FAO d'un "Code de conduite pour une pêche responsable" ainsi que la mise en oeuvre d'un accord, également de 2001, pour "une pêche respectueuse de l'écosystème".
Les restrictions à la pêche, les allocations de quotas, la reconnaissance par un label des conduites responsables font des progrès et le nombre des espèces dont les stocks se régénèrent s'accroit, a indiqué ce spécialiste.(...)
La FAO a chiffré la demande de poissons dans le monde à 180 millions de tonnes en 2030. En admettant que la pêche continue jusqu'à cette date à son niveau actuel soit environ 90 millions de tonnes par an, "il sera nécessaire de doubler la production actuelle de l'aquaculture (produits d'élevage pour 45 millions de tonnes) avec des effets significatifs négatifs sur l'environnement et une pénurie potentielle de la nourriture à base de poisson nécessaire aux besoins mêmes de cette aquaculture", a indiqué M. Garcia.
Actuellement 35 millions de tonnes de poissons sont transformées chaque année en farine de poisson.
Prés d'un poisson sur deux (43%) consommé dans le monde en 2005 provenait de l'aquaculture contre (9%) en 1980.
Source : AFP, Rome. -
On a découvert les restes d'un dodo !
Vendredi 23 juin 2006
Une équipe de paléontologues soutenus par le Musée d'histoire naturelle de Leiden (ouest des Pays-Bas) ont découvert la partie inférieure intacte d'un dodo, une espèce d'oiseau disparue de l'Ile Maurice depuis près de 400 ans, a annoncé le musée.
La trouvaille, faite par une équipe de scientifiques intéressée par l'écosystème dans lequel vivait le dodo avant que l'homme occidental n'envahisse l'Ile Maurice (océan Indien) il y a 500 ans, comprend une hanche et les quatre os de la jambe qui s'y rattachent, selon un communiqué du musée.
Les chercheurs néerlandais et mauriciens ont également retrouvé un crâne, un bec, des vertèbres et des ailes de cet animal depuis longtemps disparu.
Le dodo, une espèce indigène à l'Ile Maurice, ne volait pas et pesait à l'âge adulte environ 23 kilos. Il a été éradiqué en moins de 200 ans après l'arrivée d'explorateurs portugais sur l'île, aux environs de 1505.
La fouille, qui a lieu dans un marais asséché du nom de "Mare aux songes", a été lancée après la découverte en octobre d'une importante couche non remaniée de restes de dodos. Les chercheurs espèrent trouver avant la fin de leur expédition un squelette entier de l'animal.
On estime qu'en 1681, le dodo avait complètement disparu de son mileu naturel sous l'effet de la colonisation. Il n'a pas résisté à l'agression que constituait l'irruption de chasseurs humains, mais aussi des chiens, cochons et rats que les Européens, les colonisateurs néerlandais en particulier, avaient apportés sur l'île.
Source : AFP, La Haye.