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  • Une exoplanète à plus de 20 000 années-lumière !

    Jeudi 26 janvier 2006

    Une exoplanète, certainement la plus petite jamais détectée, a été découverte dans la constellation du Sagittaire, à plus de 20 000 années-lumière de la Terre, annonce une équipe d'astronomes de 12 pays dans un article publié jeudi dans le magazine américain "Nature".

    Baptisée OGLE-2005-BLG-390Lb, cette exoplanète a une masse 5,5 fois supérieure à celle de la Terre, ce qui en fait la plus petite des quelque 160 planètes découvertes hors de notre système solaire jusqu'à aujourd'hui.

    C'est également la plus éloignée, même si la précision de toutes ces estimations n'est pas totale, note le professeur David Bennett, de l'université américaine de Notre Dame, co-auteur de l'article.

    Il règne sur OGLE-2005-BLG-390Lb une température d'environ moins 220 degrés Celsius, ce qui exclut pratiquement toute forme de vie. Cette exoplanète se trouve à 2,6 fois la distance Terre-Soleil de son étoile.

    OGLE-2005-BLG-390Lb est la troisième exoplanète découverte grâce à l'effet dit du "microlensing", selon lequel la gravité d'un corps céleste se courbe à la manière d'une lentille de verre et influe sur l'éclat de l'étoile autour de laquelle elle tourne. La planète est alors découverte grâce à la variation d'éclat de l'étoile.

    Source : AP, New York.

     

  • Réchauffement climatique : la fin des batraciens ?

    Mercredi 11 janvier 2006

    Le réchauffement climatique provoque la disparition d'espèces de batraciens en Amérique latine, en favorisant le développement de champignons leur causant des maladies infectieuses, rapporte une étude à paraître jeudi dans le magazine britannique Nature.
    La disparition de la grenouille atelope (Atelopus sp.) de Monteverde au Costa Rica semble être liée au changement de température de l'atmosphère et des eaux de surface de l'océan, a conclu une équipe de chercheurs menée par J. Alan Pounds, du Parc de la forêt tropicale de Monteverde.

    Les scientifiques ont trouvé un lien direct entre le développement d'un champignon pathogène, le batrachochytrium dendrobatidis, qui provoque une mycose sur la peau sensible des batraciens, et l'extinction de la grenouille atelope dans le parc de Monteverde il y a 17 ans.

    Outre cette grenouille, le crapaud doré (Bufo periglenes) a également disparu de la région de Monteverde, et les chercheurs estiment qu'environ 67% des quelque 110 espèces d'Atelopus ont pu subir le même sort. "Le réchauffement à grande échelle est un facteur clé de ces disparitions", écrivent-ils.

    Le réchauffement planétaire, notent-ils, accélère la formation de nuages au niveau des Tropiques, ce qui diminue les températures diurnes et augmente les nocturnes. Cela fournit au champignon pathogène ses conditions optimales de croissance, qui sont entre 17 et 25 degrés Celsius. (...)

    "Avec le changement planétaire qui se produit à un rythme sans précédent, nous devons nous attendre à ce que beaucoup d'autres animaux, des fourmis aux zèbres, soient confrontés à des défis similaires à ceux qui frappent l'Atelopus", estiment-ils.

    Source : AFP, Paris.

  • Caraïbes : un nouveau poisson et des algues inconnues

    Mercredi 15 février 2006

    Des scientifiques pensent avoir découvert une nouvelle espèce de poisson et au moins un vingtaine de types d'algues auparavant inconnues lors d'une récente expédition dans une zone marine à la biodiversité très riche: une montagne sous-marine au large de l'île de Saba dans les Antilles néerlandaises.


    Lors d'une mission de deux semaines en janvier sur le site de l'atoll de Saba Bank, les plongeurs sont descendus deux fois par jour à 30 mètres de profondeur pour prélever des échantillons. Leurs efforts ont permis de découvrir des algues aux caractéristiques uniques ainsi qu'un poisson qui n'aurait jamais été répertorié à ce jour: un gobi orné de taches orange. Il faudra peut-être un an pour confirmer ces découvertes, dont les pêcheurs locaux espèrent tirer argument pour demander l'éloignement des pétroliers qui passent à proximité de l'atoll.

    "Nous découvrions littéralement une espèce par jour, c'est vraiment remarquable", a commenté Michael Smith, scientifique du groupe écologiste Conservation International, qui a cofinancé l'expédition avec les autorités néerlandaises et l'organisateur de croisières américain Royal Caribbean's Ocean Fund. "Il n'y a pas beaucoup d'endroits où ce soit encore possible dans les Caraïbes ou si près de l'Amérique du Nord". (...)

    L'atoll de 2 200 kilomètres carrés est plus grand que les cinq îles réunies des Antilles néerlandaises mais il a été jusqu'ici peu étudié. Il est fréquenté par une quarantaine de pêcheurs de Saba.

    Source : AP, Porto Rico

  • Londres a voulu traquer le monstre du Loch Ness avec des dauphins

    Lundi 16 janvier 2006

    Le gouvernement britannique a envisagé en 1979 d'acheter des dauphins aux Etats-Unis pour traquer le monstre mythique du lac écossais du Loch Ness, selon des archives citées lundi par le Daily Mirror. Le ministère de l'Environnement estimait que l'éventuelle découverte du dragon profiterait au tourisme de l'Ecosse, rapporte le quotidien populaire.

    medium_loch_ness.jpgPersonne n'a jamais pu prouver avoir vu "Nessie", un animal sous-marin dont la légende remonte au VIIe siècle. Des "apparitions" sont toutefois évoquées régulièrement et les canulars sont nombreux sur le sujet.
    La lettre du ministère, signée d'un fonctionnaire, avait été adressée pour avis au gouvernement régional écossais, qui n'en aurait pas accusé réception.

    D'autres archives révélées ces jours-ci montrent comment d'autres hauts fonctionnaires britanniques avaient tenté un peu plus tard, sans succès, de donner au monstre une protection légale contre d'éventuels braconniers ou chasseurs de prime.

    Source : AFP, Londres.

  • Les premiers animaux terrestres respiraient par les oreilles

    Vendredi 20 janvier 2006

    Une étude suédoise d'un fossile de poisson vieux de 370 millions d'années montre selon ses auteurs que les organes auditifs se sont d'abord développés comme des organes respiratoires, a indiqué vendredi l'un des chercheurs.
    Les fossiles "montrent comment une oreille s'est développée selon un processus d'étapes complexes (...) et qu'au début cela concernait la respiration", a déclaré Per Ahlberg de l'Université d'Uppsala (nord de Stockholm dont l'étude a été pubiée cette semaine dans le journal scientifique Nature.

    Intrigué par la façon dont les oreilles se sont développés sur les premiers animaux terrestres, M. Ahlberg et son collègue Martin Brazeau ont étudié les organes auditifs apparents des fossiles des poissons préhistoriques appelés Panderichthys.
    "Les Panderichthys sont les plus proches des animaux terrestres de tous les fossiles de poissons que nous connaissons", a-t-il expliqué.
    Une structure osseuse décelée sur le fossile, qui ressemble à une cavité auditive, ne concerne pourtant pas l'ouïe, selon le chercheur.
    "Il est clair que (cela) ne concerne pas l'ouïe car il n'y a pas de lien avec l'oreille interne". "Une explication naturelle voudrait que cela ait quelque chose à voir avec la respiration", a-t-il dit.

    "Si vous regardez les premiers animaux rampants leur oreille moyenne a la même apparence que celle des Panderichthys et comme ils ne semblent pas avoir de tympans, il est probable qu'ils respiraient par les oreilles", ajouté M. Ahlberg. Selon lui "pour les premiers animaux terrestres la fonction respiratoire est encore présente mais la fonction auditive commence graduellement à se développer".

    Source : Stockholm, AFP.

  • Des méduses géantes envahissent la mer du Japon

    5 janvier 2006

    - Article du Monde -

    Avec ses 200 kg et ses 2 mètres d'envergure, elle n'est même pas la plus monstrueuse des méduses. D'autres peuvent s'enorgueillir d'ombrelles (leur corps) encore plus volumineuses, de tentacules s'allongeant jusqu'à 35 mètres, de venins presque immédiatement mortels pour l'homme. Mais, pour les pêcheurs japonais, la méduse d'Echizen, comme on l'appelle localement, est devenue la plus pesante. Elle s'est imposée en masse cet automne, au plus fort de la pêche au saumon, dans les filets qu'elle a parfois fait céder sous son poids et où elle a souvent écrasé ou empoisonné les prises. Au point qu'en certains ports, la campagne a dû être suspendue, au prix de lourdes pertes financières.

    (...) Jacqueline Goy, spécialiste des méduses associée à l'Institut océanographique de Paris, la classe dans la famille des cyaneas. Elle naît et grandit en mer de Chine orientale, puis se laisse emporter par les courants vers le nord. Cette année, les proportions sont telles que les masses gélatineuses ont débordé sur la côte Pacifique du Japon.

    Comment expliquer cette surpopulation brutale ? Les chercheurs connaissent mal ces géantes, que leur taille rend très difficile à élever en laboratoire. Mais il semble que la principale explication soit liée à un accroissement des stocks de nourriture nécessaire au développement de ces carnivores. Des observateurs ont mis en avant les fortes pluies en Chine, cet été, qui ont pu déverser davantage de nutriments dans les fleuves. "Emportés par le ruissellement, les engrais utilisés par l'agriculture ont pu être charriés en quantité plus importante jusqu'à la mer", estime Mme Goy. Là, ils ont contribué au développement du phytoplancton, le plancton végétal, dont se repaît le zooplancton, animal, qui constitue le plus gros de la nourriture de ces méduses.

    Outre l'agriculture, une autre activité humaine, pratiquée avec excès, a sans doute joué un rôle crucial. "En éliminant les poissons en masse, la surpêche a libéré des quantités d'aliments qui sont devenus disponibles pour d'autres espèces de prédateurs, particulièrement les méduses, très voraces", dit Mme Goy. En dévorant les oeufs ou les alevins des poissons, les méduses en surnombre accentuent encore ce déséquilibre.

    Loin du Japon, ce phénomène est devenu flagrant en mer du Nord, en mer Rouge, mais surtout en Baltique et en mer Noire, en passe de perdre leurs derniers bancs de harengs ou d'anchois et de se transformer en "soupes de méduses". (...) Quelles que soient les causes locales, les pêcheurs sont de plus en plus nombreux à se plaindre, dans le monde, du nombre croissant de méduses remontées dans leurs filets. Les géantes de la mer du Japon ne seraient que les indices les plus impressionnants d'une tendance de fond. La vision de Jules Verne, qui prédisait, dans Vingt mille lieues sous les mers, des océans vidés de leurs poissons et de leurs mammifères et "encombrés de méduses", menace de prendre forme.

    Source : Jérôme Fenoglio, Le Monde.

  • Pandora, petite lune de Saturne

    À quoi ressemble Pandora, petite lune de Saturne ? Pour le savoir, la sonde spatiale Cassini, actuellement en orbite autour de Saturne, est passée à quelque 50 000 km de l'insolite lune début septembre 2005. L'image à plus haute résolution jamais obtenue de Pandora à ce jour fut capturée à cette occasion et vous est montrée ci-dessous dans des couleurs fidèles à la réalité.

    medium_pandora_cassini_big.jpg

    On peut discerner des détails de 300 mètres de long à la surface de la lune Pandora, longue de quelque 80 kilomètres. Les cratères de Pandora semblent recouvert d'un matériau de nature indéterminée, lequel donne à la lune une apparence moins rugueuse qu' Hypérion, une autre petite lune de Saturne à l'aspect spongieux. De curieux sillons et d'étranges crêtes semblent également quadriller la surface de la petite lune.
    Un des intérêts scientifiques de Pandora tient au fait que, avec sa lune compagnon Promethée, elle aide à canaliser les particules qui constituent l'anneau F de Saturne en un anneau distinct.

    Source : Yahoo !