Les chercheurs ont fait cette découverte dans l'embouchure du Rio Sirena, dans le Parc national de Corcovado, a précisé le Programme de restauration des tortues marines, qui a son siège à San José et s'intéresse aussi aux requins.

La taille maximale connue jusqu'ici pour les requins-taureaux n'excédait pas 3 mètres, a déclaré à l'AFP le porte-parole du Programme, Andy Bystrom. "Nous ne pensions pas rencontrer des requins de cette taille", a déclaré le directeur scientifique de l'expédition, Randall Arauz, dans un communiqué.

"Il est possible, mais c'est seulement une hypothèse, que ces requins aient atteint une telle taille parce qu'ils ont accès à de bonnes sources alimentaires dans ces zones côtières du Golfo Dulce", qui ont la plus grande biodiversité marine du pays, a ajouté M. Bystrom.

Le requin-taureau, classé comme espèce "quasi menacée", est un des rares requins capables de survivre en eau douce, et entre ainsi parfois dans les estuaires ou remonte même des rivières.

Source : AFP.

Le photographe Norbert Rosing se trouvait dans la baie d'Hudson (Canada) lorsqu'un ours est venu rendre visite à ses chiens husky. 

Cette amusante petite bestiole de prime abord recèle bien des surprises : en effet, sa salive est empoisonnée ! Ressemblant à des musaraignes géantes, les solenodons sont des animaux en voie d'extinction très rarement observés. D'une grande valeur scientifique car très proches des mammifères primitifs qui évoluaient sur la Terre des dinosaures, ces animaux possèdent des caractéristiques surprenantes comme celle de produire une salive empoisonnée, s'écoulant par des sillons parcourant leurs secondes incisives inférieures. Une caractéristique qui en fait un des rares mammifères venimeux au monde !

Lors d'une campagne de recensement des populations animales sur l'ile d'Hispaniola (Haïti/République Dominicaine), l'association de protection de la nature Durrell Wildlife Conservation Trust a étudié et filmé un solenodon. Après un bilan de santé et un prélèvement ADN, l'animal a été relâché dans son habitat naturel.

Source : Maxi-Sciences 

Des scientifiques ont découvert dans l'archipel des Galapagos (au large de l'Equateur) une nouvelle espèce d'iguanes, l'iguane rose. Une race encore inconnue qui avait échappé à Darwin, le premier scientifique à avoir formulé une théorie de l'évolution. 

Alors qu'il avait visité l'archipel des Galapagos en 1835, Charles Darwin n'avait pas rencontré cette espèce d'iguane. Bien qu'ils aient déjà été aperçus en 1986, ces animaux passaient auparavant pour des curiosités de la nature.

C'est grâce à une équipe de scientifiques italiens que l'on a pu identifier le fameux iguane rose. Des échantillons de sang de ces animaux ont été collectés, prouvant qu'ils sont les représentants d'une espèce à part entière très rare.

Le cheval à la queue la plus longue du monde

Avec une queue mesurant 3,81m, Summer Breeze est entré dans le livre Guiness des records comme le cheval à la queue la plus longue de l'histoire. Crystal Socha, 26 ans, sa propriétaire, lui coiffe la queue et la shampouine tous les deux mois, une opération qui lui prend près de trois heures à chaque fois. Chaque crin a la consistance d'un fil de pêche.

Selon Crystal, le cheval âgé de 11 ans est né avec une queue de taille normale. Mais en vieillissant, sa queue a continué à pousser. Cette longueur anormale n'est pas sans conséquences : la jument se retrouve fréquemment à mâchouiller sa queue alors qu'elle est en train de manger, les crins traînant jusque dans sa mangeoire.

Un cheval grand... comme un chien

Eh non, il ne s'agit pas d'un poney, mais bien d'un cheval, certes de petite taille mais un cheval quand même ! :-)

Sainte-Hélène, petite île perdue dans l'Atlantique sud, est surtout connue pour avoir été l'endroit où est mort l'empereur Napoléon 1er. Le journal local nous apprend que l'île célèbre en ce moment le 176ème anniversaire de son plus vieil habitant :  la tortue Jonathan, toujours bien présente sur la pelouse de Plantation House. L'animal est arrivé à Sainte-Hélène en... 1883 et serait né vers 1832. Ce qui ne nous rajeunit pas !
La tortue n'aurait pas pu rencontrer Napoléon, mais si elle était arrivée avant 1840, elle aurait pu assister à son exhumation et au retour des Cendres vers la France.

Source : The St Helena Independent, 5 déc. 2008, repris par www.napoleon.org

Un chercheur de l'université du Queensland en Australie aurait mis en évidence le fait que les abeilles sont capables de compter jusqu'à quatre. Pour parvenir à cette constatation, le chercheur a placé dans un tunnel cinq marqueurs identiques dont l'un d'entre eux contenait du nectar.

Les abeilles, lâchées dans le tunnel, finissaient par se diriger vers le marqueur contenant le nectar. On retirait ensuite la nourriture et on recommençait l'expérience : les abeilles revenaient vers le même marqueur. "Nous avons constaté qu'il était possible de leur apprendre à revenir vers le troisième marqueur, puis vers le quatrième. Mais au-delà, leur capacité à compter les marqueurs semblait disparaître", a expliqué le chercheur.

"Plus nous étudions ces créatures dont le cerveau ne dépasse pas la taille d'un grain de sésame, plus nous sommes étonnés par leurs capacités", a-t-il conclu.

Source : Reuters (version française Pierre Sérisier).

Scène cocasse : ce petit panda éternue si fort que sa mère en sursaute : :-)

L'occasion de rappeler qu'il ne subsiste plus que 1600 pandas dans leur milieu naturel. Le panda, emblème du WWF, est en effet gravement menacé comme plusieurs milliers d'autres espèces animales et végétales.

"1600 pandas aujourd’hui mais combien demain ? Le logo du WWF ne peut se résoudre à devenir le souvenir d’un animal disparu. Le panda doit devenir l’icône de notre combat, le reflet d’une prise de conscience de chacun autour des enjeux de notre planète et du monde que nous souhaitons léguer aux générations futures", déclarait récemment Serge Orru, directeur général du WWF-France.

Le 18 octobre 2008, 1600 pandas en papier mâché ont envahi pacifiquement l'esplanade du Trocadéro pour fêter les 35 ans du WWF-France et rappeler que la biodiversité de notre planète n'a jamais été aussi menacée.

S'il était encore besoin de sensibiliser sur le réchauffement climatique, je vous propose de visionner la petite vidéo réalisée par l'agence Seagulls Fly pour l'association portugaise Quercus. Ce n'est pas gai, mais nécessaire.

Le texte de fin est le suivant : "Si vous laissez tomber, ils laissent tomber. Stoppez le réchauffement climatique"

La moitié des espèces de mammifères sont en déclin et probablement un tiers sont menacées d'extinction, selon la "liste rouge" des espèces menacées publiée par l'Union mondiale pour la nature (UICN), à Barcelone.

Dans cette étude, la plus complète jamais réalisée sur le sujet, les experts de l'UICN confirment la gravité de la crise actuelle : une espèce de mammifère sur quatre est en danger de disparition, soit 1141 sur 5487 espèces recensées. Mais la réalité pourrait s'avérer pire encore en raison d'un manque d'informations concernant 836 mammifères, a averti l'organisation. Pour les scientifiques, l'absence d'informations concernant une espèce est généralement de mauvais augure.

Ces résultats donnent une image très sombre de la situation globale des mammifères dans le monde. Au moins 76 espèces de mammifères ont déjà disparu depuis l'an 1500. La crise actuelle est considérée comme celle de la sixième grande période d'extinction des espèces, la précédente ayant été celle de la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années.

Source : AFP, Barcelone, Emmanuel Angleys.

> En 2005, l'Internaute avait publié la liste de 10 espèces très menacées.

Le clin d'oeil du jour : cette petite vidéo d'un chien de prairie en train de ricaner. Tout droit sorti d'un cartoon de Tex Avery !

Je vous recommande la lecture de l'excellent article de Montclos de Violaine publié dans Le Point n°1878 à propos de l'invasion croissante de certains animaux sauvages dans les villes. Un juste retour des choses ?

Sangliers, renards, goélands, certaines espèces d’animaux sauvages prolifèrent, se rapprochent des villes et ne craignent plus la présence humaine. L’homme, qui les a protégées ou a favorisé leur reproduction, doit maintenant supporter leurs nuisances.

Lire la suite de l'article