Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Naissance énigmatique chez les varans

    Les responsables du zoo de Wichita, dans le Kansas, sont perplexes: deux bébés dragons de Komodo ont vu le jour, à première vue sans père, le zoo ne possédant pas de varan mâle...

    Les deux bébés dragons, des garçons, seraient donc les premiers exemplaires en Amérique du Nord à naître par parthénogenèse, un phénomène naturel au sein de certaines espèces, notamment invertébrés et plantes, mais plus rare chez les vertébrés.

    Deux autres cas de parthénogenèse ont été enregistrés chez les varans de Komodo dans deux zoos de Grande-Bretagne en 2006.
    Le zoo fait donc pratiquer des analyses ADN sur la mère et ses petits, afin de déterminer s'il s'agit bien d'autofécondation ou si par hasard des spermatozoïdes n'étaient pas stockés dans l'organisme du varan femelle depuis des années. Car les varans de Komodo sont une des rares espèces animales capables de cet autre exploit, explique Don Boyer, spécialiste en reptiles au zoo de San Diego.
    Gaïa et une autre femelle varan vivaient au zoo de Wichita depuis 1993, arrivées à l'âge de un an. Elles pondent des oeufs depuis 2000.

    En mai 2007, Gaïa en a pondu 17. Le zoo n'en a gardé que deux, n'ayant pas de place pour plus de ces gros lézards mal-aimables et féroces, et les a fait éclore.
    "Nous n'avons jamais eu de varan mâle au zoo. Et aucun varan errant n'est passé par là", explique Nate Nelson, le responsable des amphibiens, poissons et reptiles de l'établissement, encore tout remué de ces naissances un peu spéciales.

    Originaires des îles du sud de l'Indonésie, les varans de Komodo sont les plus gros lézards au monde, qui peuvent vivre 20 à 40 ans et atteindre 2,5 mètres de long et 165 kilos. Espèce en voie de disparition, ils ne seraient plus que trois à 5.000 dans la nature. Les zoos d'Amérique du Nord en comptent 80, et seuls six zoos aux Etats-Unis les font se reproduire. AP

    Source : AP, Wichita (Kansas).

  • Une musaraigne-éléphant en Tanzanie

    999097d15d8d0abcd7ad42de2d325a8d.jpegUne rare musaraigne-éléphant, jusqu'ici totalement inconnue, vient d'être identifiée en Tanzanie, annoncent deux scientifiques dans le Journal of Zoology de Londres. De la taille d'un petit lapin (700 grammes environ), ce nouveau mammifère est étonnamment gros pour sa famille d'insectivores, précisent Galen Rathburn, de l'Académie des sciences de Californie, et son collègue italien Francesco Rovero, du Muséum d'histoire naturelle de Trente.

    L'animal vit dans une forêt des monts Udzungwa, dans le centre-est du pays, où seulement deux populations ont été observées sur quelque 300 km de terrain. Il a reçu le nom commun de «sengi à face grise» et le nom scientifique de Rhynchocyon udzungwensis. C'est la première grande espèce de musaraigne-éléphant, ou macroscélide, décrite depuis 126 ans, soulignent les deux chercheurs.

    aa2c7a45ee6e458a3ae3b4bd3059e776.jpg L'existence du sengi a été constatée en 2005 grâce aux images prises par un «piège photo» automatique, installé par Rovero dans la forêt Ndundulu. Revenu à son tour sur les lieux, pour deux semaines, en mars 2006, Rathburn a réussi à effectuer une quarantaine d'observations et capturer quatre spécimens. Les musaraignes-éléphants doivent leur appellation à leur très long museau, mais les récentes analyses moléculaires ont révélé que, paradoxalement ce n'était pas leur seul lien avec les pachydermes.

    En effet, elles font partie de l'ordre des afrothériens, apparu en Afrique il y a plus de 100 millions d'années et dont les descendants actuels sont, entre autres, les éléphants.

    La découverte de Rhynchocyon udzungwensis a été faite dans une région qui promet d'autres surprises. Les monts Udzungwa proclamés Parc national seulement en 1990, sont déjà surnommés, en raison de leurs extraordinaires richesses naturelles, «îles Galapagos d'Afrique».

    Source : AFP, Paris.

  • De l'eau sur Encelade

    Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait receler de l'eau sous forme liquide dans son sous-sol dans la région du pôle Sud, tend à confirmer une nouvelle étude à paraître dans la revue britannique Nature.

    54a1305073f96d029247c233eff4fad5.jpg L'analyse des vitesses d'expulsion des différents éléments des geysers détectés par la sonde américaine Cassini à proximité de la zone surnommée "rayures de tigre", laisse entendre qu'une partie proviendrait d'eau, estime le principal auteur, Jurgen Schmidt, de l'Université de Postdam (Allemagne).

    Encelade est l'un des quatre corps du système solaire sur lequel des éruptions ont pu être observées, avec Io (un satellite de Jupiter), Triton (un satellite de Neptune) et la Terre. Une première étude avait conclu que ces geysers pouvaient s'expliquer par l'effet des marées auxquels est soumis ce petit corps glacé, de par sa proximité avec Saturne. Il faut qu'un océan subsiste sous la couche de glace qui recouvre Encelade, du moins dans la région du pôle Sud, pour faire bouger la croûte de glace, concluaient les chercheurs.

    Les résultats de la nouvelle étude "impliquent que de l'eau sous forme liquide existe" bien, estiment ses auteurs. Leur but, qui était de mesurer la vitesse d'expulsion hors des geysers de la vapeur d'eau et de poussières glacées, montre que ces dernières ralentissent dans leur remontée vers la surface, contrairement à la vapeur d'eau.

    Mais surtout, notent-ils, "les fortes chaleurs à la surface, près des "rayures de tigre", et les preuves recueillies sur des processus chimiques à haute température apportent un élément supplémentaire à l'appui de la théorie de la présence d'eau sous forme liquide, avec également de la glace et de la vapeur, sous le sol de la région du pôle Sud".

    Source : AFP, Paris. 

  • Météorite : pas dans la mare !

    La préfecture de la Loire a fait vider, en vain, une mare du champ d'un agriculteur de Saint-Romain-en-Jarez (Loire) qui prétendait avoir vu tomber à l'intérieur la supposée météorite aperçue la semaine dernière depuis plusieurs régions de France.

    Tandis que les gendarmes avaient installé un périmètre de sécurité en cas d'éventuelles projections, les pompiers ont vidé pendant plusieurs heures la mare du lieu-dit Senevas, à l'aide de deux motopompes. "Sans découvrir quelque météorite que ce soit", a déclaré samedi le secrétaire général de la préfecture, Patrick Férin, qui parle "d'affirmations totalement fantaisistes", de la part de l'agriculteur.

    "La vase qui se trouve au fond a été sondée par les pompiers sans résultat et aucune de projection de boue n'a été constatée dans le champ", a ajouté M. Férin, déplorant avoir dû mobiliser d'importants moyens pour procéder à cette vérification.

    Outre l'agriculteur et le maire de la commune, les pompiers et les gendarmes qui s'étaient rendus sur place avaient constaté un léger bouillonnement de l'eau, "qui n'a rien que de très naturel car cette mare est vivante, oxygénée y compris par des poissons", souligne le représentant de l'Etat.

    Source : AP, Saint-Etienne

  • Un alien sur Mars ?

    C'est le buzz du moment sur la Toile, des internautes chinois auraient repéré une forme étrange sur des photos de Mars prises par la sonde de la NASA. Je vous laisse seuls juges, laissez vos commentaires... Personnellement, je crois que c'est un effet d'optique avec des jeux d'ombre qui créent une drôle d'impression. A moins qu'il y ait réellement un gars là-bas qui fasse son jogging tout seul dans les rochers...

    841758016494a09be60a5d67c7f261d0.jpg

     Pour voir l'intégralité de la photo originale, c'est là et jetez aussi un oeil ici.