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  • Le mystère du sirop d'érable

    Vendredi 9 décembre 2005

    New York enquête sur une mystérieuse odeur de sirop d'érable. La ville tente de déterminer l'origine de mystérieux effluves qui ont balayé Manhattan, jeudi, pour la deuxième fois depuis le mois d'octobre.

    D'après les appels reçus par le numéro d'aide de la ville, le 311, et les services des pompiers, l'odeur douceâtre a été signalée dans nombre de quartiers. Mais les tentatives pour éclaircir cette énigme olfactive ont de nouveau échoué, selon des responsables municipaux. Un site Internet tente d'aider les recherches en diffusant une carte des endroits où l'intriguant parfum a été humé.

    Source : AP, New York

    Lire aussi cet article américain.

    Mon commentaire
    Ca doit être King Kong en train de se préparer des pancakes...

  • Avion fantôme au Canada

    Mercredi 7 décembre 2005

    Les auditeurs d'une station de radio de Nouveau-Brunswick, dans l'est du Canada, ont appelé en affirmant avoir vu un avion en flammes s'abîmer en mer près de Pocologan, dans le sud-ouest de la province.

    Il s'agirait d'un quadrimoteur, selon ces mêmes témoins qui semblent posséder certaines connaissances de l'aéronautique, rapporte l'agence Presse Canadienne (PC). Leurs observations n'étaient toutefois pas confirmées par la Gendarmerie royale du Canada. Quant à l'agence gouvernementale Transport Canada, elle indiquait n'être au fait d'aucune disparition récente d'avion civil.

    Il est possible que l'appareil appartienne aux Forces armées canadiennes. Or, le seul avion militaire canadien comptant quatre moteurs est le C-130, un appareil pouvant transporter des militaires comme du matériel de gros tonnage. Un porte-parole des Forces armées, le capitaine John Pulchny, a confirmé qu'un avion cargo militaire était en mission d'entraînement dans le secteur mais il a assuré que le pilote était resté en contact avec sa base, en Nouvelle-Ecosse.

    Source : AP, Pennfield, Nouveau-Brunswick

  • Un scorpion préhistorique plus grand qu'un homme !

    Des empreintes fossiles d'un scorpion d'eau plus grand qu'un homme ont été mises au jour en Ecosse par un géologue dont la découverte est rapportée dans la revue britannique Nature.

    Ces traces, selon l'étude réalisée par le Pr Martin Whyte, de l'université de Sheffield (Royaum-Uni) appartiennent à un Hibbertopterus, un animal d'1,6 m de long et d'1 m de large, doté de six pattes et ayant vécu il y a 330 millions d'années.

    Cette espèce disparue, qui pouvait survivre hors de l'eau, vivait à la même époque que nos ancêtres alors qu'ils se déplaçaient encore à quatre pattes et réalisaient eux-mêmes leurs premiers pas hors de leur environnement aquatique.

    La trace mise au jour montre que l'énorme créature se déplaçait sans doute très lentement, par reptation, en se tirant sur ses pattes placées sur la partie antérieure du corps, qu'il faisait des enjambées de 27 cm de long et possédait une queue qui traînait à terre.

    Cette empreinte, longue de 6 m, serait la plus grande jamais découverte pour un arthropode (crustacés, insectes...), selon l'auteur de l'article.

    Source : AFP, Paris. 

  • Titan (2), un monde glacé et spongieux

    Titan présente un intérêt tout particulier pour la compréhension de la Terre parce que cette lune de Saturne est le seul autre objet du système solaire à être doté d'une atmosphère épaisse majoritairement composée d'azote.

    Du point de vue physique, les mesures ont confirmé une pression égale à une fois et demie celle de la Terre et une température de -180°C qui empêche la formation de toute vapeur d'eau, et donc d'oxygène, à partir de la glace d'eau (Francesca Ferri, Univ. de Padoue, Italie).
    Quant aux vents, ils soufflent dans le même sens que la rotation du satellite et sont plus rapides, atteignant 120 mètres par seconde (430 km/h) à 120 km d'altitude. Curieusement, la sonde n'en a presque pas décelé en surface (1 m/s) (Michael Bird, Univ. de Bonn, Allemagne).

    De quoi s'interroger sur des paysages sculptés par l'érosion sans doute due au méthane liquide qui a creusé des vallées profondes de 100 m et larges de 200, mais aussi par l'action du vent... La mission Cassini-Huygens, des noms de la sonde européenne et de l'orbiteur américain qui l'a larguée près de Saturne après sept années de voyage, a suivi les sondes jumelles Voyager, de la Nasa, qui n'avaient pas pu voir en 1980-81 au travers du brouillard titanesque.

    Source : AFP, Paris.

  • Titan (1), un monde glacé et spongieux

    Les premières analyses des données transmises par la sonde Huygens lors de sa descente sur Titan, il y a presque un an, laissent entrevoir un monde baigné dans un brouillard orange d'hydrocarbures, au sol spongieux de particules organiques tombées en pluie sur des galets de glace.

    medium_titan_img.jpgLors de sa descente de 2 heures et 28 minutes à travers l'atmosphère du plus gros satellite de Saturne, le 14 janvier 2005, la sonde européenne avait enregistré une multitude de données grâce à six instruments embarqués, qu'elle a continué à transmettre pendant 72 minutes après l'atterrissage.

    De quoi alimenter des années de recherche ! Ces analyses révèlent une chimie basée sur la transformation du méthane en hydrocarbures complexes dans la stratosphère. Le méthane est le gaz le plus présent dans l'atmosphère de Titan après l'azote. Bombardé de particules dans l'environnement de Saturne, exposé aux rayons ultraviolets du Soleil, le méthane est converti en hydrocarbures et en composés d'azote et de carbone, qui se condensent entre 300 et 200 km d'altitude pour former un brouillard orange de matériaux organiques (Guy Israël, CNRS, France et Martin Tomasko, Université de Tucson, Etats-Unis).
     
    Ces aérosols tombent finalement en pluie sur la surface, où ils s'accumulent en une couche spongieuse probablement composée de ces particules, de galets de glace d'eau et de méthane liquide, "de la consistance de sable mouillé" (John Zarnecki, Univ. de Milton Keynes, Royaum-Uni). Ce processus signifie que du méthane s'échappe constamment de l'atmosphère de Titan et doit être remplacé, ce qui implique l'existence d'un réservoir de méthane ou de carbone sous une forme primitive, probablement sous la surface du satellite (Tomasko et Hasso Niemann, Nasa).
    "Un processus similaire pourrait avoir produit une grande poche de méthane sur la Terre", dont Titan serait un stade primitif, gelé en l'état, de l'évolution, a estimé mercredi un membre d'une des équipes de recherche, François Raulin, lors d'une conférence de presse à l'Agence spatiale européenne (Esa) à Paris. Le méthane (CH4) est la principale composante du gaz naturel.


    Source : Paris, AFP.
  • Les courants de l'Atlantique changent

    Mercredi 30 novembre 2005

    Le système de courants qui parcourt l'Atlantique et garantit au nord-ouest de l'Europe des températures douces, pourrait être en train de se gripper, comme l'avaient prédit certains climatologues préoccupés par le réchauffement de la planète provoqué par l'homme.

    Une étude à paraître dans la revue scientifique britannique Nature avance que le courant tiède baignant les côtes européennes aurait enregistré en un demi-siècle une baisse de 30% de son débit.
    Le système de courants de l'Atlantique est formé d'une partie "montante" chaude, le célèbre Gulf Stream, prolongé par la dérive nord-Atlantique, et de deux branches "descendantes" ramenant, par l'est et par l'ouest, ses eaux refroidies vers l'Equateur, où elles se réchauffent de nouveau.

    L'auteur de l'étude, le Pr Harry Bryden du Centre national d'océanographie de l'Université de Southampton, en parle comme d'un "tapis roulant", dont chaque composante est indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble.
    Ses conclusions - les premières à étayer la vieille hypothèse des climatologues d'un blocage des courants atlantiques - découlent des observations fournies par une série de capteurs positionnés au niveau du 25ème parallèle qui coupe le Gulf Stream et les deux courants "descendants".

    Si sa partie "montante" semble rester stable, les chercheurs ont noté une évolution préoccupante des deux branches "descendantes" du système.
    - dans la zone subtropicale, sous l'effet des vents, le courant effectue une gyre dans les couches intermédiaires de l'océan (le thermocline). Les volumes y transitant ont augmenté de 50% depuis 1957.
    - aux confins de la calotte glaciaire, les eaux refroidies s'enfoncent dans les couches profondes de l'océan. Cette "eau profonde Nord Atlantique", qui forme le courant du Labrador descendant le long des côtes américaines, a vu son débit chuter de 50% à grande profondeur (entre 3.000 et 5.000 mètres).

    L'interruption de la circulation océanique dans l'Atlantique pourrait faire baisser de 4°C les températures moyennes en Europe.

    "Ce ne sera pas une chose instantanée, comme dans le film Le jour d'après, mais de l'ordre d'une décennie", souligne Meric Srokosz, de l'institut britannique de recherche sur l'Environnement NERC. "Nous ne parlons pas d'un nouvel âge glaciaire, mais d'hivers plus extrêmes et plus froids".

    Source : Paris, AFP.