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Plus d'ouragans pour les années à venir

Mercredi 21 septembre 2005

Un expert prédit davantage d'ouragans pour les années à venir. L'océan Atlantique connaît une phase d'activité cyclonique accrue qui devrait se traduire par une augmentation du nombre des ouragans dans les dix ou vingt prochaines années, met en garde le patron du Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

Lors d'une audition devant une commission sénatoriale, Max Mayfield a affirmé mardi que le phénomène était lié à un cycle naturel dans l'Atlantique qui revient tous les 25 à 40 ans, et a rejeté tout lien avec le réchauffement climatique.

Il a précisé que l'Atlantique avait déjà connu une recrudescence de l'activité cyclonique qui a commencé dans les années 40 et a pris fin dans les années 60. Il estime que le phénomène est en train de se reproduire et devrait se traduire par une augmentation du nombre d'ouragans, qu'ils soient grands ou petits.

La période d'accalmie qui avait suivi la fin du cycle précédent a duré jusqu'en 1995, affirme le directeur du NHC. Depuis, le nombre et la puissance des ouragans ont fortement augmenté.

Max Mayfield a prédit que de nouvelles tempêtes tropicales se formeraient cette année. La dernière, Rita, est la 17e de la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui va de juin à novembre. On a commencé à les répertorier en 1851 et c'est en 1933 que l'on en a recensé le plus grand nombre: 21.

M. Mayfield a énuméré une série de villes et de régions en plus de La Nouvelle-Orléans, qui seraient "particulièrement vulnérables" au risque cyclonique: Houston et Galveston au Texas, Tampa et l'archipel des Keys en Floride, New York et Long Island, ainsi que la Nouvelle Angleterre (Nord-Est des Etats-Unis). "Katrina ne sera pas le dernier grand ouragan à frapper une zone vulnérable", a-t-il averti.

Les prédictions du NHC concernant le déplacement de Katrina ont été plus précises que d'habitude mais la tempête s'est renforcée davantage et plus vite que prévu lors de son passage sur le Golfe du Mexique, a déclaré Max Mayfield.

Interrogé par la commission parlementaire, un expert a souligné que les météorologues avaient progressé dans la prévision de la trajectoire d'une perturbation sur une période de quelques jours mais avaient plus de mal à prévoir son intensité.

Commentaires

  • ça ferai un très beau sujet de film ça...

    lilou

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