Après avoir étudié comment les oiseaux bougent et respirent, une équipe de scientifiques de l'université de l'Oregon (Etats-Unis) affirme que ces derniers ne descendent pas des dinosaures mais auraient évolué indépendamment.
Depuis des décennies, on sait que le fémur chez l'oiseau est quasiment figé, empêchant ces animaux de courir facilement. Mais les chercheurs américains ont découvert que cet os maintient également leurs poumons, leur permettant de respirer en plein vol. Tous les autres animaux ayant marché sur Terre, y compris les humains, les éléphants, les lézards et les dinosaures théropodes (famille qui comprend les T-Rex) ont un fémur libre de tout mouvement.
Cette découverte pourrait forcer les paléontologistes à reconsidérer leurs croyances selon lesquelles les oiseaux modernes sont des descendants directs d'anciens dinosaures carnivores. « C'est surprenant que nous n'ayons pas compris un élément basique de la biologie des oiseaux » déclare le chercheur américain John Ruben. Les caractéristiques telles que les plumes, les ailes et la façon unique qu'ont les oiseaux de se mouvoir se seraient donc développées séparément.
Selon le professeur Ruben, les oiseaux et les dinosaures partageraient un ancêtre commun, Karamuru vorax, qui parcourait la Terre il y a 250 millions d'années.« Il paraît maintenant très clair que les oiseaux ont évolué de leur propre côté et ne descendent pas directement des dinosaures théropodes » conclut John Ruben.
Source : Maxisciences
génétique
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Oiseaux et dinosaures : aucun lien ?
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L'homme, fruit d'éruptions génétiques ?
De brutales transformations génétiques, encore difficilement explicables, seraient à l'origine de l'apparition de l'espèce humaine quand elle s'est séparée de l'espèce des grands singes, rapportent des chercheurs.
Les grands singes s'étaient eux séparés des autres primates et des singes il y a environ 10 millions d'années à la suite de transformations explosives de leur ADN, transformations qui n'ont rien à voir avec les mutations génétiques classiques, révèlent des généticiens de l'université de Washington. Ces transformations dans les séquences d'ADN pourraient expliquer ce qui fait que les humains - et les autres singes - sont uniques, précisent les chercheurs dans le journal Nature.
"Il s'agissait vraiment d'éruptions volcaniques dans le génome, expulsant des morceaux d'ADN", a expliqué Evan Eichler, chercheur à l'institut médical Howard Hughes. Eichler et ses collègues ont étudié l'ADN d'êtres humains, de chimpanzés, d'orang-outans et de macaques. Comme prévu, ils ont trouvé de grandes similitudes entre les humains et les chimpanzés en terme de séquences génétiques globales. (...)
Selon les chercheurs, s'est produite une brutale augmentation de l'activité génétique au cours de laquelle les génomes ont été soudainement modifiés et placés dans un ordre différent. C'est de ces brutales modifications que pourraient provenir le langage ou certains aspects de l'intelligence. Toutefois, les chercheurs affirment que des travaux complémentaires sont nécessaires pour parvenir à une certitude.
Source : Reuters.