Des scientifiques israéliens auraient découvert la zone du cerveau qui héberge la peur. Ils ont étudié la réaction du cerveau confronté à l’ophidiophobie, c'est-à-dire la peur des serpents.
Pour cela, ils ont scanné le cerveau de volontaires atteints ou pas de cette phobie alors qu’ils observaient soit un ours en peluche soit un serpent vivant passant devant leurs yeux.
Juste en pressant un bouton, l’ours ou le reptile pouvait s’approcher ou s’éloigner des participants. Les scientifiques ont alors découvert que lorsque les volontaires souffrant de la peur des serpents étaient assez courageux pour approcher le serpent d’eux, une zone du cerveau s’éclaircissait sur le scan. Il s'agit du cortex cingulaire, qui contrôle les émotions.
Les chercheurs espèrent que cette découverte permettra le développement de remèdes contre des phobies qui peuvent handicaper la vie de certaines personnes. Ils redoutent aussi que cette découverte soit mal utilisée, notamment en supprimant toute peur dans le comportement des militaires notamment.
Source : Zigonet
Commentaires
Tiens c'est marrant j'ai failli marcher 2 fois sur des serpents ces derniers mois. Un en Espagne en octobre dernier et un dans les Landes en mai. Sur le coup on ressent une brusque montée d'adrénaline puis ensuite c'est plus comme de la fascination. Mon cortex cingulaire à du "s'éclaircir" ;o)
je ne crois pas à l'existence d'une "zone de la peur" définie. Il y a quelques années j'ai vu une émission scientifique (c'est pas sorcier) expliquant que les phobies étaient causées par un diamètre trops grand de "canaux" véhiculant les informations reçues par les sens (il est possible que ce ne soit qu'une hypotèse).
Pour moi il y a un groupe de neurones pour chaque objet ou être vivant nous entourant (leur notion, pour être plus claire), dont quelques-uns ont une activité exagérée chez les phobiques et les peureux.
La peur doit probablement avoir plusieur source.
La partie effrayante de ton article concerne l'application de la découverte sur les militaires, on veut les transformer en robots, en leur supprimant leurs défauts tel la peur dans les premiers temps, puis qu'est-ce qui empêchera les décideurs de remplacer leurs particularités individuelles (par exemple une passion pour la philatélie) par des traits de personalité plus "utiles", plus "compétitifs" (passion pour les armes, avis politique différent de celui du pouvoir...)
Brrr
erratum, je voulais dire avis identique à celui du pouvoir